Colline de Manjakamiadana - Des études sur les rochers en cours


Les dangers planent encore sur les habitants sur la colline de Manjakamiadana. Une étude sur les rochers va être entreprise pour anticiper les risques. À titre préventif et par rapport à la dernière catastrophe qui a causé de nombreux morts, une étude sur les rochers sur la colline de Manjakamiadana a été lancée et durera un mois. « L’étude relative à la colline de Manjakamiadana s’étendra sur un rayon de trois kilomètres », a indiqué hier le colonel Elak Olivier Andriakaja, secrétaire exécutif du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (Bngrc), sur les lieux des travaux. Des machines vont être employées pour prospecter les lieux et les rochers dangereux qui risquent de tomber sur les habitants des lieux environnants. « La terre sur la roche mère ou la roche décomposée et la roche mère elle-même seront prospectées sur une profondeur de 30 à 40 mètres. L’état de la terre au dessus de la roche mère ainsi que la roche mère proprement dite feront l’objet de cette étude », indique le Docteur Lalah Andriamirado, chef de service d’étude et veille au sein du Bngrc. Une éventuelle fissure dans les rochers ainsi que l’état de dégradation et d’altération vont être vérifiés. Et le technicien de rajouter « Pour vérifier le profil sismique et électrique, l’état des fissures va être regardé de près afin de voir si ces dernières sont profondes ou seulement superficielles ». Menace non écartée Alors que la zone est classée inhabitable, les habitants qui ont quitté les lieux se sont réinstallés dans leurs maisons. Malgré l’étude des lieux, les menaces continuent de planer sur les habitants. « Après l’étude, l’état des lieux sera dressé, mais cela n’exclut nullement les dangers. Les habitants qui s’y sont réinstallés, mettent leur vie en péril puisque la zone rouge est toujours maintenue. La relocalisation est également maintenue tant que les rochers planent au dessus de ces zones. Un éventuel risque de glissement n’est pas à écarter », explique le technicien. La réduction de l’impact de tout éventuel glissement est le but de cette étude. « Les résultats de cette dite étude vont permettre de prendre des mesures sur les dangers puisque nous pouvons réduire les impacts, entre autres, quelques fissures qui permettent la circulation de l’eau. Des systèmes de drainage pourront être entrepris pour amoindrir les risques », conclut-t-il.  
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