Tsiroanomandidy - Un forcené lynché après un triple meurtre


Un jeune homme de vingt-trois ans a été lynché à mort après un triple homicide. Il a mis le feu à une maison où un septuagénaire et deux garçonnets ont péri. Crise de folie à Ambararatabe Tsiroanomandidy. Un jeune homme de vingt-trois ans a brûlé vif son ex-beau-père de soixante-seize ainsi que deux garçonnets âgés de huit et dix ans. Le crime a été perpétré dans la nuit de mercredi à jeudi aux alentours de 23 heures. Tombé dans les griffes du fokonolona après le triple homicide, le quidam a été lynché à mort. L’auteur du triple homicide s’est rendu au domicile du septuagénaire dans le village d’Amboketraka. Selon une première thèse, le gendre enragé aurait verrouillé l’accès au grenier pour ensuite y mettre le feu, alors que les trois victimes dormaient. Piégés dans le grenier verrouillé, les trois malheureux n’avaient aucune chance d’en sortir. La deuxième thèse est celle d’un triple meurtre que le tueur aurait ensuite tenté de maquiller en incendie criminel. Crime passionnel Dans les deux cas de figure, l’auteur du crime a mis le feu à toute la maison. Il tentait de prendre la fuite, laissant derrière lui la maison dévorée par les flammes lorsque des membres du comité de vigilance l’ont appréhendé. Cette capture a très vite attisé la colère d’individus qui se sont rués sur place, passant le jeune homme à tabac jusqu’à ce que mort s’ensuive. D’autres riverains ont accouru vers la maison en feu mais le toit de chaume ainsi que la structure en bois avaient déjà été la proie de flammes impossibles à circonscrire avec les moyens du bord. À l’intérieur, tout était parti en fumée. Les villageois venus à la rescousse étaient pétrifiés en découvrant au milieu des cendres les corps calcinés des trois victimes. Sitôt informée, la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Ambararatabe a ouvert une enquête. Celle-ci ne se focalise pas uniquement sur l’incendie criminel qui s’est soldé par la mort de trois personnes mais s’étend égale­ment sur l’acte de vindicte populaire qui s’ensuivait. Les gendarmes n’écartent pas la thèse d’un crime passionnel. Des témoignages de personnes de l’entourage du septuagénaire révèlent qu’il serait fort possible que l’auteur de ces meurtres, furieux de la rupture avec son ex-épouse, s’en était pris à la famille de cette dernière.
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