Faute de mieux. Le ministre du Tourisme, du transport et de la météorologie annonce une campagne de promotion du tourisme national. Les Malgaches sont incités à voyager au sein même du pays. « La campagne de promotion sera lancée dans quelques jours. Un site web dédié regroupera toutes les offres promotionnelles des sites, hôtels et restaurants » a fait savoir le ministre Joël Randriamandranto, à son intervention devant les députés à l’assemblée nationale, mercredi. Une stratégie qui pourrait secourir le secteur du tourisme, mis à plat depuis la pandémie. En effet, les offres ne manquent pas, et le tarif des séjours descend même de moitié, à ce qu’on constate dans les publicités. Seulement, l’idée enchante moins les opérateurs et les voyageurs. « L’interdiction de circuler, les barrages sanitaires, l’état d’urgence, le couvre-feu ne sont pas propices au voyage et au tourisme. Et de deux, nombreux ménages n’ont plus rien à se mettre sous la dent en ces temps si durs. Avec quel budget vont-ils programmer leurs déplacements? » réagit Annie Volahanta, propriétaire-gérante d’une infrastructure hôtelière.
Faute de mieux. Le ministre du Tourisme, du transport et de la météorologie annonce une campagne de promotion du tourisme national. Les Malgaches sont incités à voyager au sein même du pays. « La campagne de promotion sera lancée dans quelques jours. Un site web dédié regroupera toutes les offres promotionnelles des sites, hôtels et restaurants » a fait savoir le ministre Joël Randriamandranto, à son intervention devant les députés à l’assemblée nationale, mercredi. Une stratégie qui pourrait secourir le secteur du tourisme, mis à plat depuis la pandémie. En effet, les offres ne manquent pas, et le tarif des séjours descend même de moitié, à ce qu’on constate dans les publicités. Seulement, l’idée enchante moins les opérateurs et les voyageurs. « L’interdiction de circuler, les barrages sanitaires, l’état d’urgence, le couvre-feu ne sont pas propices au voyage et au tourisme. Et de deux, nombreux ménages n’ont plus rien à se mettre sous la dent en ces temps si durs. Avec quel budget vont-ils programmer leurs déplacements? » réagit Annie Volahanta, propriétaire-gérante d’une infrastructure hôtelière.