Alaotra-Mangoro - Les riziculteurs regroupés


Un atelier réunissant les acteurs de la filière riz s’est tenu au début du mois. L’accent a été mis sur les contraintes liées aux exploitations rizicoles. Pour l’innovation technique. Créée le 10 mai, la plateforme regroupant les fédérations de paysans et leurs membres, programme les actions qui mènent vers ses objectifs. L’organisation est placée sous l’égide de la direction régionale de l’agriculture et de l’élevage d’Alaotra- Mangoro, par le biais du Centre national de recherche appliquée au développement rural (Fofifa) qui est à la tête du Project Human Resources Development (PHDR). Un atelier allant dans ce sens s’est tenu les 1er et 2 juin à l’Espace-Vert, à Tanambe Amparafara­vola, suivi de l’élection des membres du bureau. Durant l’atelier, les grandes contraintes liées aux exploitations rizicoles ainsi que l’élaboration des sous-projets qui en découlent pour répondre aux différentes obligations (physiques, morales, financières) ont été examinées. Présents et dynamiques, les groupes de paysans Imamba, Ivakaka, Anony Velona, Morarano et Ambohijanahary inclus dans les zones d’intervention de PHRD/Fofifa Alaotra. À ne pas oublier la présence effective du directeur national d’Africa Rice Center (centre du riz pour l’Afrique). Le Fofifa résume l’objectif principal du projet par «Plateforme de co-innovation ». C’est un dispositif de réseaux d’acteurs de la zone Alaotra, intégrant les chercheurs, les associations et groupements de producteurs, les organismes de projets ou ceux qui se chargent de l’encadrement public ou privé œuvrant dans le domaine du développement rural, les autorités locales et, éventuellement, des représentants de tous les autres acteurs de la chaîne de valeur riz. Concertation Irène Razafindraibe, responsable de communication au sein du Fofifa, accompagnée de Charlotte Razafin­drakoto, coordonnatrice régionale du projet et chef de centre régional de l’organisme dans le Moyen-est ou CALA, apporte une précision : « Tout ce beau monde a pour mission de se réunir pour constituer un espace de concertation et de discussions sur les problèmes de tout ordre qui entravent l’appropriation des innovations techniques générées par la recherche au niveau des exploitants agricoles et pour définir les actions à entreprendre pour résoudre ces difficultés. » Le directeur régional du développement agricole et d’élevage dans la région Alaotra-Mangoro, Samuel Rakotondrabe, conforte cette explication. « Le but est d’accompagner les processus d’innovations techniques et sociales, ainsi que de favoriser l’appropriation effective par les paysans producteurs des nouvelles technologies mises au point par le Fofifa. » Hery Fils Andrianandraina
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