La région de Boeny a enregistré les premiers cas du variant sud-africain. La population éprouve beaucoup de difficultés pour se soigner.
La lutte contre la Covid-19, surtout contre la nouvelle variante sud-africain, continue et l’État fait de sa priorité la protection de la population. » Telle a été la déclaration du Premier Ministre, Ntsay Christian, lors de sa visite à Mahajanga, face à la situation sanitaire.
Il a rencontré les autorités locales dirigées par le Préfet de Mahajanga, Lahinaina Fitiavana Ravelomahay ainsi que le Gouverneur de la région Boeny, Mokhtar Andriantomanga et les différents responsables des STD dont le Directeur régional de la santé Boeny et des élus également à la résidence de la région Boeny, samedi.
« Nous avons besoin de sérénité et de calme face à la conjoncture actuelle. Tout le monde est concerné par les mesures sanitaires afin de limiter la propagation de la pandémie. J’invite les responsables à effectuer une organisation dans la répartition des médicaments qui sont gratuits pour les malades de la Covid-19. Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème dans la distribution car tout est pris en charge par l’État. La sensibilisation sur les gestes barrières et les mesures sanitaires doivent être renforcées. » a indiqué le chef du Gouvernement.
Le Directeur régional de la Santé Boeny, docteur Hoasy Solange, a dressé un bref bilan de la situation épidémiologique de la Covid-19 dans la région Boeny.
Saturé et débordé
Au total, quatre vingt huit personnes confirmées positives à la Covid-19 sont traitées à Mahajanga dont quarante malades au CHU de Mahavoky et le reste suit leur traitement à domicile. Seize de ces malades sont des cas de formes graves.
Le Gouverneur de la région Boeny a surtout rappelé que le centre de traitement au CHU de Mahavoky commence à être saturé et débordé.
« Le personnel soignant dont les médecins et les paramédicaux sont fatigués et certains tombent aussi malades. » a souligné le Gouverneur.
Concernant l’ équipement d’oxygène au CHU de traitement à Mahavoky Atsimo, le stock est suffisant pour le traitement des malades sur place a expliqué le Directeur de l’établissement mais des patients préfèrent utiliser de l’oxygène de l’extérieur.
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