Le caractère insidieux de ce cancer ne permet pas un diagnostic précoce. Des symptômes seront donc à remarquer. Le cancer de l’ovaire est l'un des cancers les plus fréquents chez la femme après le cancer du sein et du col. Le cancer de l’ovaire ne présente pas de signes apparents pour être détectés à temps, sauf lorsqu’il est particulièrement à un stade avancé. “Le diagnostic du cancer de l'ovaire est souvent tardif, au stade avancé. Le diagnostic précoce est difficile en raison de l'absence de symptomatologie spécifique et de la mauvaise accessibilité anatomique des ovaires”, indique Docteur Malala Razakanaivo, Oncologue. Selon le spécialiste, ce cancer touche une tranche d’âge particulière. “Il est pour l'essentiel une tumeur de la femme ménopausée ou nullipare. La ménopause précoce favoriserait la survenue d'un cancer de l'ovaire”, enchaîne-t-il. Malgré que ce type de cancer évolue de manière insidieuse, des symptômes devraient alerter les femmes. “ Les signes d'appel sont insidieux et n'apparaissent qu'en cas de tumeurs évoluées. Les symptômes évocateurs rapportés peuvent se présenter comme des ballonnements, augmentation du volume abdominal, fatigue, troubles urinaires, douleurs pelviennes ou abdominales”, enchaîne le médecin. Sur cette lancée, le médecin indique que la prise de pilule contraceptive est un facteur protecteur. L’influence hormonale est retenue avec le rôle bénéfique de la grossesse, de l'allaitement et surtout de la contraception orale. La prédisposition génétique classiquement retrouvée dans certaines tumeurs de l' ovaire”, rajoute le médecin. Échographie Bien que la tumeur ne soit pas détectable extérieurement, l’échographie entre en scène pour voir l’anomalie de manière précoce. “L'avantage avec l'échographie est de pouvoir suspecter la nature cancéreuse des tumeurs ovariennes”, indique l’oncologue. Aucune précaution ne pourrait être efficace que par échographie. Le cancer de l’ovaire est principalement traité par chirurgie et pourrait être associé à une chimiothérapie. “En fonction évolution de la maladie, il est surtout question de chirurgie au stade de début (on enlève les ovaires, l’utérus etc.). A un stade plus avancé, on opte pour la chimiothérapie et la chirurgie”, souligne le médecin. Actuellement, en termes de traitement la radiothérapie est déjà fonctionnelle pour le CHU JRA depuis 2020. À noter que le cancer des ovaires, qui a représenté près de trois cent mille nouveaux cas et 184.799 décès en 2018 dans le monde, est le huitième type de cancer le plus fréquent et la huitième cause de décès par cancer chez les femmes, selon un article de l’OMS. Les cancers gynécologiques représentent particulièrement les cancers qui atteignent plus les femmes. Pour cette année, la célébration de la journée mondiale contre le cancer a pour thème le fait d’unir la voix pour lutter contre le cancer. Il s’agit d’impliquer toutes les parties prenantes dans la lutte afin de recevoir un bon résultat.
Le caractère insidieux de ce cancer ne permet pas un diagnostic précoce. Des symptômes seront donc à remarquer. Le cancer de l’ovaire est l'un des cancers les plus fréquents chez la femme après le cancer du sein et du col. Le cancer de l’ovaire ne présente pas de signes apparents pour être détectés à temps, sauf lorsqu’il est particulièrement à un stade avancé. “Le diagnostic du cancer de l'ovaire est souvent tardif, au stade avancé. Le diagnostic précoce est difficile en raison de l'absence de symptomatologie spécifique et de la mauvaise accessibilité anatomique des ovaires”, indique Docteur Malala Razakanaivo, Oncologue. Selon le spécialiste, ce cancer touche une tranche d’âge particulière. “Il est pour l'essentiel une tumeur de la femme ménopausée ou nullipare. La ménopause précoce favoriserait la survenue d'un cancer de l'ovaire”, enchaîne-t-il. Malgré que ce type de cancer évolue de manière insidieuse, des symptômes devraient alerter les femmes. “ Les signes d'appel sont insidieux et n'apparaissent qu'en cas de tumeurs évoluées. Les symptômes évocateurs rapportés peuvent se présenter comme des ballonnements, augmentation du volume abdominal, fatigue, troubles urinaires, douleurs pelviennes ou abdominales”, enchaîne le médecin. Sur cette lancée, le médecin indique que la prise de pilule contraceptive est un facteur protecteur. L’influence hormonale est retenue avec le rôle bénéfique de la grossesse, de l'allaitement et surtout de la contraception orale. La prédisposition génétique classiquement retrouvée dans certaines tumeurs de l' ovaire”, rajoute le médecin. Échographie Bien que la tumeur ne soit pas détectable extérieurement, l’échographie entre en scène pour voir l’anomalie de manière précoce. “L'avantage avec l'échographie est de pouvoir suspecter la nature cancéreuse des tumeurs ovariennes”, indique l’oncologue. Aucune précaution ne pourrait être efficace que par échographie. Le cancer de l’ovaire est principalement traité par chirurgie et pourrait être associé à une chimiothérapie. “En fonction évolution de la maladie, il est surtout question de chirurgie au stade de début (on enlève les ovaires, l’utérus etc.). A un stade plus avancé, on opte pour la chimiothérapie et la chirurgie”, souligne le médecin. Actuellement, en termes de traitement la radiothérapie est déjà fonctionnelle pour le CHU JRA depuis 2020. À noter que le cancer des ovaires, qui a représenté près de trois cent mille nouveaux cas et 184.799 décès en 2018 dans le monde, est le huitième type de cancer le plus fréquent et la huitième cause de décès par cancer chez les femmes, selon un article de l’OMS. Les cancers gynécologiques représentent particulièrement les cancers qui atteignent plus les femmes. Pour cette année, la célébration de la journée mondiale contre le cancer a pour thème le fait d’unir la voix pour lutter contre le cancer. Il s’agit d’impliquer toutes les parties prenantes dans la lutte afin de recevoir un bon résultat.