Collège Sacré Coeur-Toliara - Des actions plus dynamiques attendues


L’école créée par les frères du Sacré Cœur à Toliara, a besoin des anciens et des parents d’élèves pour apporter du renouveau. La réputation est à maintenir. LES bâtiments du Collège Sacré Cœur de Tsianaloka à Toliara apparaissent vieillots. Ils existent depuis 1959. La salle de fête « Basia » fait face à des écroulements de plafond et certaines salles de classe ne sont pas ventilées.Il n’y a pas de nouvelle construction mais quelques réhabilitations des anciennes bâtisses. Feu frère Romain Legaré, à son arrivée à la direction de l’établissement en 1980, était appelé « Le bâtisseur ». Il avait fait non seulement de l’éducation, une priorité absolue mais il avait également apporté un nouveau souffle en installant des infrastructures sportives ou encore un laboratoire de langue au Collège Sacré Cœur de Toliara. L’Association Sacré Cœur Ominisports (ASCO) et l’ASCO Musique sont nées et ont connu des sacres à cette époque. « Frère Romain avait grandement contribué à la renommée de ce collège. Il avait fait régner la discipline et la qualité de l’éducation. En outre, il était très fort dans la mobilisation de ressources. Le collège connaissait de l’évolution chaque jour » témoigne Raherisoa, une ancienne du Sacré cœur Tsianaloka. Depuis le départ du frère en 2001, la mobilisation de ressources ne suit plus le rythme et le collège est quelque peu délaissé. Parents Des anciens et des parents reprochent aux frères du Sacré Cœur de ne pas assez « bouger » dans la recherche de financement pour le bien du collège. Près de 1600 élèves sont éduqués au collège actuellement. « Ne pas oublier que l’esprit qui anime les écoles Sacré Cœur c’est l’entraide. À leurs créations, ces écoles ont pour mission d’aider les vulnérables et les familles moyennes à scolariser leurs enfants. Et c’est ce qui nous actionne jusqu’à aujourd’hui. Avec le covid, nous avons décidé de ne pas augmenter les frais d’écolage » explique d’emblée Jean Elie Randrianantenaina, actuel frère directeur du Collège Sacré Cœur de Tsianaloka. Il répond que des projets de mobilisation de ressources se trament depuis des années. « Les ressources obtenues, certes, ne sont pas comparables à celles recueillies du temps du frère Romain qui a eu des accès au Canada et en France. De plus, nous ne comptons pas seulement sur les aides pour avancer, on se débrouille de plusieurs autres manières » poursuit le frère directeur. À lui de souligner que les anciens et les parents ont aussi une certaine responsabilité. Pour l’heure, les anciens concoctent la mise en place d’une stèle du frère Romain à l’entrée du collège. Une grande inauguration du monument sera prévue pour le 28 février prochain. Les anciens, sur les réseaux sociaux, ne se conviennent pas tous sur la manière d’organiser cet événement. La transparence sur les fonds recueillis crée un réel débat sans fin. Une récapitulation des fonds serait annoncée pour bientôt.
Plus récente Plus ancienne