Transport - Les droits de fourrière coûtent cher


Les automobilistes et les transporteurs doivent appliquer à la lettre le code de la route et le cahier des charges. Les infractions de circulation vont coûter cher à toute propriétaire de véhicules qui circulent dans la ville d’Antananarivo. Le Conseil municipal a adopté, hier, le budget primitif de la Commune urbaine d’Antananarivo, incluant une hausse importante des droits de fourrière.A part les droits de fourrière proprement dits, les auteurs des infractions devront payer le frais de transport du véhicule d’un montant de 200 000 ariary, et le frais de gardiennage, de 150 000 ariary par jour. « Pour un véhicule de 8 chevaux, le propriétaire payera 160 000 ariary, pour les droits de dix jours de fourrière. Il versera 200 000 ariary pour le transport du véhicule jusqu’à la fourrière et s’acquittera de 1 500 000 ariary pour dix jours de gardiennage. En tout, donc, il payera 1 860 000 ariary, si jamais son véhicule est mis en fourrière pendant dix jours », informe Clémence Raharinirina, conseiller municipal.L’adoption de ce budget fait l’effet d’une douche froide chez cette tête de liste des Conseillers municipaux de l’IRD, lors de l’élection communale. « Le manque à gagner sera énorme. Pour un taxi-be, il sera de 700 000 ariary au minimum pour une mise en fourrière de dix jours, alors qu’il devra payer cette somme colossale », regrette cette présidente de l’association de taxi-ville à Antananarivo. La construction d’une fourrière fait partie des projets des dirigeants actuels de la CUA.
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