Toamasina - La capitale économique au bord du black-out


À cause du délestage fréquent, dans le grand port de l’Est, certaines activités professionnelles doivent s’arrêter prématurément. Etouffant. La situation à Toamasina, par rapport au phénomène du délestage, accable presque la totalité de la ville. Certes, la capitale de la région Atsinanana n’est pas la seule à subir ce manque d’approvisionnement en électricité dans la mesure où le phénomène est d’ordre national. Cependant, à Toamasina, les délestages et coupures techniques sortent de l’ordinaire en termes de durée. « Parfois l’électricité n’est coupée que quelques minutes, mais la plupart du temps, cela peut durer entre trois et douze heures dans certains quartiers. Pour beaucoup, le manque ou l’absence d’électricité est directement synonyme de manque à gagner ou même de faillite dans certains domaines d’activité commerciale », déplore un gérant d’atelier de métallurgie situé du côté d’Ambolomadinika. Ce dernier s’est retrouvé obliger d’investir dans un groupe électrogène assez coûteux pour pouvoir respecter les deadlines des commandes de sa clientèle. Dans le même cas de figure, une commerçante de glace alimentaire basée dans le quartier populaire de Mangarivotra a aussi été obligée de cesser pour un temps, ses activités. Réduit à zéro Le temps que l’approvisionnement en électricité de sa boutique revient à la normale ou, du moins, que les coupures ne durent pas plus que le temps où ces produits ne commencent à fondre. « En une semaine, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend que l’approvisionnement en carburant des groupes de la compagnie nationale n’est pas simple. Cependant il serait plus bénéfique que ces délestages tournants respectent scrupuleusement les calendriers annoncés et que ces derniers ne durent pas autant comme dans beaucoup de quartiers où certaines parcelles se retrouvent dans le noir pendant plus de deux jours », déplore la commerçante.  
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