Antanifotsy - Quatre forcenés violent et tuent


Découverte de la dépouille mortelle d’une jeune fille de dix-sept ans dans un canal à Anjamanga. Des traces apparentes d’agressions sexuelles ont été relevées. Un acte de barbarie à donner la chair de poule a été commis à Anjamanga Antanifotsy. Dans la matinée de samedi aux alentours de 10h 30, le corps inerte d’une jeune fille de dix-sept ans a été retrouvé, gisant dans un canal d’irrigation. Le constat du médecin du Centre de Santé de Base II d’Anjamanga, venu examiner la dépouille est pétrifiant. Il a révèle que le crime est l’œuvre de trois ou quatre individus. Les bourreaux de l’adolescente l’ont violée avant qu’ils ne l’achèvent, à se fier aux conclusions qu’il a communiquées à la gendarmerie nationale. Le lieu de la découverte macabre est enfoui dans un endroit à l’abri du regard, à Ambodinalantsampanana, situé à environ trois kilomètres de la ville. Le double crime remonte à la veille, d’après les premiers éléments du constat. La défunte ne portait plus certains de ses vêtements et sous-vêtements lorsque son corps a été retrouvé. Des traces de coups et d’agressions sexuelles apparentes ont été par ailleurs relevées sur la victime. L’abus sexuel a été perpétré non loin du canal où les tueurs se sont débarrassés du corps sans vie de la malheureuse, après le meurtre mêlé de crime lubrique. Les auteurs de ces actes ont jeté la dépouille ni vus ni connu, ce qui pourrait mener à croire que certains faits se sont déroulés la nuit. Découverte macabre Ayant découvert par hasard la dépouille de la victime, baignant dans le canal, un riverain a prévenu les personnes des environs et la triste nouvelle s’est très vite répandue dans les parages pour faire écho jusqu’aux oreilles du chef fokontany d’Ambodinalantsampanana. Sitôt informé de la macabre découverte, le maire d’Anjamanga a avisé le poste avancé de la gendarmerie nationale dans la commune rurale d’Ambohitompoina. Quatre gendarmes ont été, de ce fait, dépêchés sur les lieux pour faire le constat, en compagnie du médecin du centre de Santé de Base II d’Anjamanga. Les limiers ont passé au peigne fin les environs, à la recherche du moindre indice susceptible de leur permettre de remonter aux malfaiteurs, mais les pistes qui s’ouvrent à eux semblent encore inexploitables. La dépouille de la victime a été laissée aux bons soins de ses proches, venus assister au constat.
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