L’insuffisance de production énergétique persiste au sein de la Jirama. Ses clients se révoltent. Insupportable. Les manifestations contre les coupures de courant intempestives se multiplient. Des habitants de Soavimasoandro, de Tsarasaotra et de Tanjombato sont sortis de leurs gonds, samedi, après de longues heures de coupure. Ils sont descendus dans la rue pour manifester leur mécontentement, comme l’ont fait des habitants d’Ampefiloha et d’Itaosy, vendredi soir. «Le courant ne fonctionne qu’une ou deux heures par jour. Cela a de graves répercussions sur nos sources de revenus. Nos activités sont suspendues, car sans courant, on ne peut rien faire. En plus, c’est dangereux pour notre sécurité», assènent des habitants de Soavimasoandro. La manifestation a commencé à Soavimasoandro, l’après-midi. D’autres manifestants ont perturbé la circulation sur la route de Tsarasaotra, vers la fin de l’après-midi. À Tanjombato, les clients de la Jirama encaisseraient trois doses de coupure, par jour. «La première coupure commence à 7 heures du matin et se termine à 10 heures. Puis, vers 13 heures, nous endossons une nouvelle coupure qui va durer jusqu’à 20 heures. Et la dernière coupure dure de 1 heure jusqu’à 5 heures du matin. C’est normal si la population se révolte», lance Rija, un habitant de Tanjombato. Ils ont immobilisé la circulation sur la route nationale 7, dans la soirée du samedi, en brûlant des pneus et en déplaçant un bac à ordures, au milieu de la route. «Il ne s’agit pas d’une manifestation politique. Tout ce que nous revendiquons, c’est le retour à la normale de l’approvisionnement en électricité», réagit cette source à Tanjombato. La Jirama fait face à de nombreux problèmes, qui accentuent les coupures de courant dans le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), ces derniers temps. Le Conseil d’administration qui prend la fonction du directeur général de la Jirama, depuis le 25 novembre, a évoqué la baisse de l’approvisionnement des carburants qui servent à tourner les centrales thermiques, jusqu’à 65%, la semaine dernière. Le tarissement des sources d’eau fait, également, diminuer la production des centrales hydroélectriques. La Jirama souligne, par ailleurs, que le mauvais temps génère, aussi, la panne de courant, comme celle survenue à Tanjombato, à Ampefiloha, à Tsimbazaza, à Soavimasoandro ou encore à Tsarasaotra, samedi. Les coupures devraient diminuer, en ce début de semaine, compte tenu des mesures annoncées par la Jirama. Elle a augmenté le nombre de camions qui transportent les carburants. Une opération de pluie provoquée a été effectuée, durant le weekend. Des travaux de dépannage sont en cours. Des clients de la Jirama, pour leur part, menacent de manifester dans la rue, si les coupures se poursuivent.
L’insuffisance de production énergétique persiste au sein de la Jirama. Ses clients se révoltent. Insupportable. Les manifestations contre les coupures de courant intempestives se multiplient. Des habitants de Soavimasoandro, de Tsarasaotra et de Tanjombato sont sortis de leurs gonds, samedi, après de longues heures de coupure. Ils sont descendus dans la rue pour manifester leur mécontentement, comme l’ont fait des habitants d’Ampefiloha et d’Itaosy, vendredi soir. «Le courant ne fonctionne qu’une ou deux heures par jour. Cela a de graves répercussions sur nos sources de revenus. Nos activités sont suspendues, car sans courant, on ne peut rien faire. En plus, c’est dangereux pour notre sécurité», assènent des habitants de Soavimasoandro. La manifestation a commencé à Soavimasoandro, l’après-midi. D’autres manifestants ont perturbé la circulation sur la route de Tsarasaotra, vers la fin de l’après-midi. À Tanjombato, les clients de la Jirama encaisseraient trois doses de coupure, par jour. «La première coupure commence à 7 heures du matin et se termine à 10 heures. Puis, vers 13 heures, nous endossons une nouvelle coupure qui va durer jusqu’à 20 heures. Et la dernière coupure dure de 1 heure jusqu’à 5 heures du matin. C’est normal si la population se révolte», lance Rija, un habitant de Tanjombato. Ils ont immobilisé la circulation sur la route nationale 7, dans la soirée du samedi, en brûlant des pneus et en déplaçant un bac à ordures, au milieu de la route. «Il ne s’agit pas d’une manifestation politique. Tout ce que nous revendiquons, c’est le retour à la normale de l’approvisionnement en électricité», réagit cette source à Tanjombato. La Jirama fait face à de nombreux problèmes, qui accentuent les coupures de courant dans le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), ces derniers temps. Le Conseil d’administration qui prend la fonction du directeur général de la Jirama, depuis le 25 novembre, a évoqué la baisse de l’approvisionnement des carburants qui servent à tourner les centrales thermiques, jusqu’à 65%, la semaine dernière. Le tarissement des sources d’eau fait, également, diminuer la production des centrales hydroélectriques. La Jirama souligne, par ailleurs, que le mauvais temps génère, aussi, la panne de courant, comme celle survenue à Tanjombato, à Ampefiloha, à Tsimbazaza, à Soavimasoandro ou encore à Tsarasaotra, samedi. Les coupures devraient diminuer, en ce début de semaine, compte tenu des mesures annoncées par la Jirama. Elle a augmenté le nombre de camions qui transportent les carburants. Une opération de pluie provoquée a été effectuée, durant le weekend. Des travaux de dépannage sont en cours. Des clients de la Jirama, pour leur part, menacent de manifester dans la rue, si les coupures se poursuivent.