Lynchée par des critiques sur la fiabilité du logiciel de traitement des données électorales lors du premier tour, la CENI procède à un audit contradictoire. Tirer au clair. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) rassure l'opinion publique. Le logiciel de traitement et de centralisation des résultats électoraux est soumis à l'audit depuis lundi. Dans un communiqué partagé hier, la CENI informe sur l'intervention de quatre experts internationaux à Alarobia. Outre un spécialiste dépêché par le système des Nations unies, trois experts du cabinet international Institution&donor assurance procèdent à l'audit des logiciels. Ils ont pour mission de faire un diagnostic approfondi sur «les contrôles de fonctionnalité, de sécurité et leur système d'exploitation », indique le communiqué. Lors du traitement des résultats du premier tour, la CENI a été la cible de vives critiques. Certains candidats ont publiquement mis en doute la fiabilité des logiciels utilisés. Afin de tempérer la fébrilité des concurrents, la CENI met le logiciel à la disposition des candidats pendant deux jours. «Une simulation et évaluation qualitative du dispositif sera menée dans des conditions réelles de traitement et de centralisation des résultats, afin de passer en revue les différentes fonctionnalités du logiciel», précise la CENI. Ainsi, les experts en système informatique mandatés par les candidats auront l'occasion de scruter la chaîne du traitement des résultats des élections. Deux niveaux Pendant deux jours, les experts mandatés par les candidats auront accès à des postes fixes, aux bases de données utilisées et aux documents à base du développement des deux logiciels. En conditions réelles, les fonctionnalités des logiciels depuis le lancement jusqu'à l'édition des rapports journaliers. « Pendant le traitement des résultats provisoires, vous pouvez amener à la CENI vos logiciels. Nous sommes prêts à une confrontation», précise Thierry Rakotonarivo, vice-président de la CENI lors du cadre de concertation multi-acteurs, vendredi à Nanisana. Le traitement des résultats du scrutin s'effectue à deux niveaux. Une première opération s'effectue dans les Sections en charge du recensement matériel de vote (SRMV) avant son expédition à la CENI central. Afin de lever les doutes, la CENI organise également une séance de présentation technique des outils utilisés par les SRMV. Il s'agit de rendre disponible toutes les informations utiles afin de prévenir que «les contestations futures des résultats provisoires du second tour de l'élection présidentielle à Madagascar soient basées sur les activités de désinformation développées lors du premier tour du scrutin», conclut la CENI. Les résultats publiés par la CENI indiquent la tendance générale des votes. Toutefois, ils ont alimenté des polémiques pendant plusieurs semaines lors du premier tour. Cet audit contradictoire contribuera à faire taire les polémiques d'autant que le dernier mot appartient à la Haute cour constitutionnelle (HCC).
Lynchée par des critiques sur la fiabilité du logiciel de traitement des données électorales lors du premier tour, la CENI procède à un audit contradictoire. Tirer au clair. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) rassure l'opinion publique. Le logiciel de traitement et de centralisation des résultats électoraux est soumis à l'audit depuis lundi. Dans un communiqué partagé hier, la CENI informe sur l'intervention de quatre experts internationaux à Alarobia. Outre un spécialiste dépêché par le système des Nations unies, trois experts du cabinet international Institution&donor assurance procèdent à l'audit des logiciels. Ils ont pour mission de faire un diagnostic approfondi sur «les contrôles de fonctionnalité, de sécurité et leur système d'exploitation », indique le communiqué. Lors du traitement des résultats du premier tour, la CENI a été la cible de vives critiques. Certains candidats ont publiquement mis en doute la fiabilité des logiciels utilisés. Afin de tempérer la fébrilité des concurrents, la CENI met le logiciel à la disposition des candidats pendant deux jours. «Une simulation et évaluation qualitative du dispositif sera menée dans des conditions réelles de traitement et de centralisation des résultats, afin de passer en revue les différentes fonctionnalités du logiciel», précise la CENI. Ainsi, les experts en système informatique mandatés par les candidats auront l'occasion de scruter la chaîne du traitement des résultats des élections. Deux niveaux Pendant deux jours, les experts mandatés par les candidats auront accès à des postes fixes, aux bases de données utilisées et aux documents à base du développement des deux logiciels. En conditions réelles, les fonctionnalités des logiciels depuis le lancement jusqu'à l'édition des rapports journaliers. « Pendant le traitement des résultats provisoires, vous pouvez amener à la CENI vos logiciels. Nous sommes prêts à une confrontation», précise Thierry Rakotonarivo, vice-président de la CENI lors du cadre de concertation multi-acteurs, vendredi à Nanisana. Le traitement des résultats du scrutin s'effectue à deux niveaux. Une première opération s'effectue dans les Sections en charge du recensement matériel de vote (SRMV) avant son expédition à la CENI central. Afin de lever les doutes, la CENI organise également une séance de présentation technique des outils utilisés par les SRMV. Il s'agit de rendre disponible toutes les informations utiles afin de prévenir que «les contestations futures des résultats provisoires du second tour de l'élection présidentielle à Madagascar soient basées sur les activités de désinformation développées lors du premier tour du scrutin», conclut la CENI. Les résultats publiés par la CENI indiquent la tendance générale des votes. Toutefois, ils ont alimenté des polémiques pendant plusieurs semaines lors du premier tour. Cet audit contradictoire contribuera à faire taire les polémiques d'autant que le dernier mot appartient à la Haute cour constitutionnelle (HCC).