Une dizaine d’opérateurs et hauts responsables étatiques malgaches ont été invités par le Club Export Réunion aux Rencontres internationales sur le développement durable (RIDD) à la Réunion. Le secteur privé malgache parle ainsi d’un « non développement » des échanges depuis des années. La Chambre de commerce et d’Industrie France Madagascar (CCIFM) a avancé des chiffres éloquents. La zone océan indien ne représente que 3.7% de la totalité des exportations de Madagascar. Noro Andriamamonjiarison, présidente du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) a même parlé d’un manque de volonté politique pour faire fructifier les échanges entre Madagascar et les îles de l’océan indien. « Les Seychelles par exemple préfèrent importer des litichis de Dubai alors que Madagascar, La Réunion et Maurice en produisent. Des entreprises malgaches ravitaillent des industries de luxe en Europe. On exporte même du caviar », évoque-t-elle. « Il y a peut –être des entreprises qui ne sont pas aux normes à Madagascar mais ce ne sont pas toutes les entreprises qui ne sont pas aux normes », poursuit-elle lors d’un atelier thématique.
Une dizaine d’opérateurs et hauts responsables étatiques malgaches ont été invités par le Club Export Réunion aux Rencontres internationales sur le développement durable (RIDD) à la Réunion. Le secteur privé malgache parle ainsi d’un « non développement » des échanges depuis des années. La Chambre de commerce et d’Industrie France Madagascar (CCIFM) a avancé des chiffres éloquents. La zone océan indien ne représente que 3.7% de la totalité des exportations de Madagascar. Noro Andriamamonjiarison, présidente du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) a même parlé d’un manque de volonté politique pour faire fructifier les échanges entre Madagascar et les îles de l’océan indien. « Les Seychelles par exemple préfèrent importer des litichis de Dubai alors que Madagascar, La Réunion et Maurice en produisent. Des entreprises malgaches ravitaillent des industries de luxe en Europe. On exporte même du caviar », évoque-t-elle. « Il y a peut –être des entreprises qui ne sont pas aux normes à Madagascar mais ce ne sont pas toutes les entreprises qui ne sont pas aux normes », poursuit-elle lors d’un atelier thématique.