Un nouveau moyen de transport, observé dans le district d’Ambanja, en particulier dans la zone d’Andoharano, s’est amplifié depuis deux ans. Il mérite cependant d’être régularisé. AUTREFOIS, la population d’Ambanja, à majorité paysanne, était réticente pour recourir aux taxis-motos, aujourd’hui, il n’en est plus le cas. Depuis un certain temps, les taxis-motos envahissent la route reliant la ville d’Ambanja avec les commune rurales situées dans cette zone productrice de cacao. La dégradation avancée des routes, l’expansion des érosions, l’ensablement provoquant la coupure de route contraignent la population à recourir aux motos pour soulager leurs déplacements. En effet, certains villages et communs demeurent mal desservis par les transports publics, ce qui rend les trajets longs, pénibles et coûteux. Maintenant, les deux roues transporteurs ont leur parcage à côté du central thermique de la Jirama au PK 0. De là, en passant par les villages qui se trouvent tout au long de la piste dénommée « Route du cacao », l’activité est pratiquée par plusieurs jeunes de Sambirano. À en croire leurs avis, les taxis-motos répondent au besoin urgent de transport des populations qui résident dans les villages et les communes enclavés, difficiles d’accès aux véhicules de quatre roues et plus. Le transport est une affaire prospère car une moto peut faire, en général, cinq navettes par jour avec deux litres d'essence. Le trajet dure quatre vingt dix minutes alors qu'il faut trois heures en taxi-brousse. Garés au terminus, les conducteurs de taxis-motos attendent patiemment les clients pour les conduire à leur destination. « Ces engins permettent de résoudre les problèmes de temps. Je sollicite souvent leur service. Ça dépanne ceux qui vont au travail, ceux qui exercent des commerces, qui vont dans la ville d’Ambanja pour s’approvisionner », souligne une mère de famille qui habite à Andoharano à bord d’une Yamaha. Pour Mbotitsara, planteuse de cacao dans le village d’Antsirasira, ces motocyclettes constituent parfois une alternative pour acheminer rapidement ses marchandises. « Souvent, je suis confrontée aux caprices des conducteurs de taxi-brousse ou de camions qui ont in itinéraire bien précis. Mais, en optant pour les taxis-motos, je jouis d’un gain de temps considérable cumulé au coût abordable du trajet», souligne-t-elle. [caption id="attachment_126424" align="aligncenter" width="1024"] Ce qui attend les taxis-motos sur la piste d'Andoharano.[/caption]
Un nouveau moyen de transport, observé dans le district d’Ambanja, en particulier dans la zone d’Andoharano, s’est amplifié depuis deux ans. Il mérite cependant d’être régularisé. AUTREFOIS, la population d’Ambanja, à majorité paysanne, était réticente pour recourir aux taxis-motos, aujourd’hui, il n’en est plus le cas. Depuis un certain temps, les taxis-motos envahissent la route reliant la ville d’Ambanja avec les commune rurales situées dans cette zone productrice de cacao. La dégradation avancée des routes, l’expansion des érosions, l’ensablement provoquant la coupure de route contraignent la population à recourir aux motos pour soulager leurs déplacements. En effet, certains villages et communs demeurent mal desservis par les transports publics, ce qui rend les trajets longs, pénibles et coûteux. Maintenant, les deux roues transporteurs ont leur parcage à côté du central thermique de la Jirama au PK 0. De là, en passant par les villages qui se trouvent tout au long de la piste dénommée « Route du cacao », l’activité est pratiquée par plusieurs jeunes de Sambirano. À en croire leurs avis, les taxis-motos répondent au besoin urgent de transport des populations qui résident dans les villages et les communes enclavés, difficiles d’accès aux véhicules de quatre roues et plus. Le transport est une affaire prospère car une moto peut faire, en général, cinq navettes par jour avec deux litres d'essence. Le trajet dure quatre vingt dix minutes alors qu'il faut trois heures en taxi-brousse. Garés au terminus, les conducteurs de taxis-motos attendent patiemment les clients pour les conduire à leur destination. « Ces engins permettent de résoudre les problèmes de temps. Je sollicite souvent leur service. Ça dépanne ceux qui vont au travail, ceux qui exercent des commerces, qui vont dans la ville d’Ambanja pour s’approvisionner », souligne une mère de famille qui habite à Andoharano à bord d’une Yamaha. Pour Mbotitsara, planteuse de cacao dans le village d’Antsirasira, ces motocyclettes constituent parfois une alternative pour acheminer rapidement ses marchandises. « Souvent, je suis confrontée aux caprices des conducteurs de taxi-brousse ou de camions qui ont in itinéraire bien précis. Mais, en optant pour les taxis-motos, je jouis d’un gain de temps considérable cumulé au coût abordable du trajet», souligne-t-elle. [caption id="attachment_126424" align="aligncenter" width="1024"] Ce qui attend les taxis-motos sur la piste d'Andoharano.[/caption]