Huit jours. C’est le temps qu’il reste aux candidats se présentant aux sénatoriales pour déposer leur candidature. Cette dernière ligne droite marque le moment où les partis accélèrent la sélection et l'arrêtage de la liste des prétendants dans toutes les provinces. Dix-huit sièges sont à pourvoir au futur Sénat malgache. Douze sénateurs seront élus par voie de suffrage universel indirect, soit deux par province. Les six autres seront désignés par le président de la République. La dernière semaine de dépôt de candidature sera une occasion pour les partis politiques de faire une mise au point sur le casting des prétendants. Pour le cas de la coalition « Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina », (IRD), il s’agira de jouer la carte de la prudence pour trouver l'équilibre, compte tenu du nombre de sièges à briguer, des personnes à consulter et le nombre de régions dans une province. Le cas de Fianarantsoa constitue le modèle où le consensus a été vite trouvé durant la sélection, estiment certains observateurs. Sur les cinq régions qui composent la province, deux candidats ont été désignés en tant que titulaires et trois en suppléants. Pour les autres provinces, la consultation se poursuit pour que la confection de la liste des candidats puisse avoir l'aval de tous. « La non-considération de la formation à la base pourrait créer une source de tension entre les membres d'une coalition. Afin d'éviter un éventuel conflit sur l'approbation de celui qui va être désigné candidat, il faut élargir les échanges autant que possible », explique une source. Dans les rangs de l'opposition, les partis politiques contre la tenue du scrutin du 11 décembre se sont faits discrets à la course au futur Sénat. Même les partis qui se déclarent centristes n'ont pas encore annoncé leur participation aux élections.
Huit jours. C’est le temps qu’il reste aux candidats se présentant aux sénatoriales pour déposer leur candidature. Cette dernière ligne droite marque le moment où les partis accélèrent la sélection et l'arrêtage de la liste des prétendants dans toutes les provinces. Dix-huit sièges sont à pourvoir au futur Sénat malgache. Douze sénateurs seront élus par voie de suffrage universel indirect, soit deux par province. Les six autres seront désignés par le président de la République. La dernière semaine de dépôt de candidature sera une occasion pour les partis politiques de faire une mise au point sur le casting des prétendants. Pour le cas de la coalition « Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina », (IRD), il s’agira de jouer la carte de la prudence pour trouver l'équilibre, compte tenu du nombre de sièges à briguer, des personnes à consulter et le nombre de régions dans une province. Le cas de Fianarantsoa constitue le modèle où le consensus a été vite trouvé durant la sélection, estiment certains observateurs. Sur les cinq régions qui composent la province, deux candidats ont été désignés en tant que titulaires et trois en suppléants. Pour les autres provinces, la consultation se poursuit pour que la confection de la liste des candidats puisse avoir l'aval de tous. « La non-considération de la formation à la base pourrait créer une source de tension entre les membres d'une coalition. Afin d'éviter un éventuel conflit sur l'approbation de celui qui va être désigné candidat, il faut élargir les échanges autant que possible », explique une source. Dans les rangs de l'opposition, les partis politiques contre la tenue du scrutin du 11 décembre se sont faits discrets à la course au futur Sénat. Même les partis qui se déclarent centristes n'ont pas encore annoncé leur participation aux élections.