Le directeur de cabinet du ministère de la Communication et des relations avec les institutions est, depuis hier, en détention provisoire. Détournement de deniers et de biens publics sont les chefs d'inculpation. Ecroué. Le couperet est tombé, hier, vers 18 heures 30 minutes. Nivo Ratiarison, directeur de cabinet du ministère de la Communication et des relations avec les institutions, est placé sous mandat de dépôt, à Antanimora. En cause, de lourds chefs d'inculpation dont une poursuite pour détournement de deniers et de bien publics à hauteur de plus 400 millions d'ariary, issue des comptes de l'Office de la radio et télévision Malagasy (ORTM). Outre le détournement de deniers et de biens publics, corruption passive et active, ainsi que, faux et usage de faux sont, également, les motifs de la poursuite engagée contre le directeur de cabinet et ses co-accusés. Au total cinq personnes ont été happées dans ce dossier. Outre le bras droit de Vonison Andrianjato Razafindambo, ministre de la Communication, le chef de service marketing et communication de l'ORTM, est, aussi, placé en détention provisoire. À l'issue de près de six heures d'enquête à la Chaîne pénale anti-corruption (CPAC), sise aux 67 ha, les deux personnalités ont, de suite, été conduit à la maison d'arrêt d'Antanimora, où ils attendront leur procès dont la date n'a, pour l'heure, pas été communiquée. Les trois autres prévenus ont bénéficié d'une liberté provisoire. La mise en détention provisoire de celui qui jusqu'ici, porte toujours, officiellement, le titre de directeur de cabinet du ministère de la Communication, découle, du reste, de deux auditions devant la CPAC. La première qui s'est déroulée, le 29 septembre dernier, s'est soldée par une autorisation aux prévenus de rentrez chez eux en l'attente de complément d'information à intégrer au dossier d'accusation, requise par la Chaîne pénale au Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), qui a conduit l'enquête à la suite d'une dénonciation par un tiers. Buzz Les informations manquantes ayant été complétées, les prévenus ont alors, une nouvelle fois, été amenés à comparaître devant l'instance judiciaire des 67 ha, hier. Cette saga judiciaire impliquant Nivo Ratiarison a, toutefois, démarré le 14 septembre. Une information selon laquelle, le directeur de cabinet du ministère de la Communication aurait été placé sous mandat de dépôt a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Ayant fait l'objet d'un démenti du ministre Razafindambo, joint au téléphone, ce jour là, fait état d'une affaire dans laquelle son bras droit aurait été accusé de « faux et usage de faux en écriture bancaire, de faux et usage de faux en écriture publique et de tentative de détournement de deniers publics ». Le haut responsable ministériel aurait encaissé à son compte personnel, un chèque non-endossable destiné à l'Office de la radio et télévision Malagasy, pour payer les annonces publicitaires d'un opérateur téléphonique. Bien que le ministre de la Communication ait démenti la polémique sur son bras droit, les deux personnalités, auparavant inséparables, n'ont plus été aperçus ensemble. Nivo Ratiarison n'a plus été aperçu sur le plateau de l'émission Ady Gasy. Un programme diffusé hebdomadairement sur les médias nationaux, animé par les deux « compères », louant les efforts étatiques en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Le fait que suite à ce buzz, il ait été révélé que, « depuis plusieurs semaines », le directeur de cabinet était l'un des principaux suspects dans une enquête de détournement de deniers publics et de corruption à l'ORTM, conduite par le Bianco pourrait y être pour quelque chose. Une enquête qui, au moment du tollé sur les réseaux sociaux était donc, sur le point d'être bouclée. Au lendemain de ce qui s'était avéré commune une simple rumeur, une source avisée contactée d’indiquer : « Je crains fort que la fausse information propagée, hier, ne soit qu'une manière de torpiller le déroulement de l'enquête du Bianco ». La hiérarchie du directeur de cabinent ministériel n'aurait-elle alors, pas été au fait de l'existence de cette malversation ayant amputé de plusieurs centaines de millions d'ariary les recettes publiques Ni même de l'enquête engagée par le Bianco Reste à voir l'avis du tribunal et, ensuite, du gouvernement sur la question. Garry Fabrice Ranaivoson
Le directeur de cabinet du ministère de la Communication et des relations avec les institutions est, depuis hier, en détention provisoire. Détournement de deniers et de biens publics sont les chefs d'inculpation. Ecroué. Le couperet est tombé, hier, vers 18 heures 30 minutes. Nivo Ratiarison, directeur de cabinet du ministère de la Communication et des relations avec les institutions, est placé sous mandat de dépôt, à Antanimora. En cause, de lourds chefs d'inculpation dont une poursuite pour détournement de deniers et de bien publics à hauteur de plus 400 millions d'ariary, issue des comptes de l'Office de la radio et télévision Malagasy (ORTM). Outre le détournement de deniers et de biens publics, corruption passive et active, ainsi que, faux et usage de faux sont, également, les motifs de la poursuite engagée contre le directeur de cabinet et ses co-accusés. Au total cinq personnes ont été happées dans ce dossier. Outre le bras droit de Vonison Andrianjato Razafindambo, ministre de la Communication, le chef de service marketing et communication de l'ORTM, est, aussi, placé en détention provisoire. À l'issue de près de six heures d'enquête à la Chaîne pénale anti-corruption (CPAC), sise aux 67 ha, les deux personnalités ont, de suite, été conduit à la maison d'arrêt d'Antanimora, où ils attendront leur procès dont la date n'a, pour l'heure, pas été communiquée. Les trois autres prévenus ont bénéficié d'une liberté provisoire. La mise en détention provisoire de celui qui jusqu'ici, porte toujours, officiellement, le titre de directeur de cabinet du ministère de la Communication, découle, du reste, de deux auditions devant la CPAC. La première qui s'est déroulée, le 29 septembre dernier, s'est soldée par une autorisation aux prévenus de rentrez chez eux en l'attente de complément d'information à intégrer au dossier d'accusation, requise par la Chaîne pénale au Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), qui a conduit l'enquête à la suite d'une dénonciation par un tiers. Buzz Les informations manquantes ayant été complétées, les prévenus ont alors, une nouvelle fois, été amenés à comparaître devant l'instance judiciaire des 67 ha, hier. Cette saga judiciaire impliquant Nivo Ratiarison a, toutefois, démarré le 14 septembre. Une information selon laquelle, le directeur de cabinet du ministère de la Communication aurait été placé sous mandat de dépôt a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Ayant fait l'objet d'un démenti du ministre Razafindambo, joint au téléphone, ce jour là, fait état d'une affaire dans laquelle son bras droit aurait été accusé de « faux et usage de faux en écriture bancaire, de faux et usage de faux en écriture publique et de tentative de détournement de deniers publics ». Le haut responsable ministériel aurait encaissé à son compte personnel, un chèque non-endossable destiné à l'Office de la radio et télévision Malagasy, pour payer les annonces publicitaires d'un opérateur téléphonique. Bien que le ministre de la Communication ait démenti la polémique sur son bras droit, les deux personnalités, auparavant inséparables, n'ont plus été aperçus ensemble. Nivo Ratiarison n'a plus été aperçu sur le plateau de l'émission Ady Gasy. Un programme diffusé hebdomadairement sur les médias nationaux, animé par les deux « compères », louant les efforts étatiques en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Le fait que suite à ce buzz, il ait été révélé que, « depuis plusieurs semaines », le directeur de cabinet était l'un des principaux suspects dans une enquête de détournement de deniers publics et de corruption à l'ORTM, conduite par le Bianco pourrait y être pour quelque chose. Une enquête qui, au moment du tollé sur les réseaux sociaux était donc, sur le point d'être bouclée. Au lendemain de ce qui s'était avéré commune une simple rumeur, une source avisée contactée d’indiquer : « Je crains fort que la fausse information propagée, hier, ne soit qu'une manière de torpiller le déroulement de l'enquête du Bianco ». La hiérarchie du directeur de cabinent ministériel n'aurait-elle alors, pas été au fait de l'existence de cette malversation ayant amputé de plusieurs centaines de millions d'ariary les recettes publiques Ni même de l'enquête engagée par le Bianco Reste à voir l'avis du tribunal et, ensuite, du gouvernement sur la question. Garry Fabrice Ranaivoson