![]() |
Les vacances sont bien terminées. Avec elles, la première édition du festival culturel Samontabe a pris fin, dimanche, sur la Place Musique, celle des évènements historiques. Une autre page de l’histoire culturelle des Antsiranais est écrite en lettres d’or, dans les annales de la région. C’est un nouveau concept que la population locale doit s’approprier et inscrire dans son agenda culturel. Des populations de tous horizons, sont venues dans la capitale du Nord, pour communier autour de ce qui les rassemble le plus, la musique, la culture et la tradition à travers ce festival baptisé « Samontabe », qui signifie littéralement « ça monte à la baie » (marée haute). L’évènement a été initié par un comité présidé par Rio Merci Ramenason, l’un des députés élus à Antsiranana. L’édition inaugurale qui s’est tenue pendant trois jours, du 1er au 3 septembre, a tenu toutes ses promesses. L’on peut en retenir que les Antsiranais ont répondu à l’appel du comité d’organisation de cet évènement culturel, placé sous le thème fétiche « Sauvegardons, valorisons, protégeons notre patrimoine. Ensemble agissons pour notre avenir ». Ce thème, ajouté à la « revalorisation des valeurs culturelles traditionnelles du Nord », a été omniprésent durant toutes les manifestations. Les prestations de plusieurs artistes locaux et régionaux ont été à la hauteur des attentes du public venu nombreux lors d’une série de spectacles gratuits. « Samontabe » s’est, en outre, ramifié en plusieurs articulations. Tout a débuté par une conférence-débat, tenue à l’Hôtel de la Poste, autour du thème principal. Le conférencier, Simona Arsène, a aussi évoqué l’importance de l’océan et de ses richesses à l’occaison. Il a mis un accent particulier sur son état actuel. Or l’océan est perçu comme un pourvoyeur de ressources vitales de toute personne vivante. Le festival Samontabe a été, particulièrement, marqué par le grand carnaval qui a vu la participation de trente associations de jeunes et de femmes qui ont sillonné les artères de la capitale du Nord. Tous les carnavaliers ont arboré leurs propres coutumes et traditions, à travers des idées de déguisements et maquillages ainsi que des habillements originaux. Le premier prix, deux zébus, a été gagné par l’association Sofia Miray.
La fête des pirogues
[caption id="attachment_152192" align="alignright" width="395"]