Les séquelles économiques du confinement apparaissent au grand dam des petits commerces. Ces derniers espèrent rebondir avec les moyens du bord. Néant. Les magasins de prêt-à-porter déplorent une baisse de fréquentation. Pire, les boutiques spécialisées en articles pour enfant tels les commerces de jouets font quasi zéro ariary en chiffre d’affaire depuis la reprise annoncée par les autorités. « On observe quand même une forte baisse de fréquentation par rapport à l'année dernière pour les mêmes dates. Nous constatons une augmentation des achats en ligne et, par conséquent, certains produits tels que les produits de base, d’hygiène et de santé et autres produits à forte demande sont en rupture de stock. Cependant, dans notre cas, c’est à peine si on a eu deux clients en une semaine d’ouverture » déplore le responsable de vente d’une boutique de jouets situé dans périphérie de la capitale. S’adapter Si le déconfinement est encore progressif, ce responsable espère, dans les prochains jours, établir un diagnostic de la situation après des mois d’arrêt d’activité. Tandis que les commerces alimentaires, e t quelques autres qualifiés par le gouvernement d'« essentiels » n'ont pas cessé de servir leurs clients malgré les conditions difficiles qu'impose l'épidémie de Covid-19, la plupart des boutiques et des chaînes de magasins ont dû baisser le rideau voilà déjà un mois, dès le début du confinement. Commerçants et gérants de points de vente attendaient avec impatience l'intervention des autorités. « Nous travaillons déjà depuis quelque temps aux conditions de cette réouverture. Afin de voir quelles mesures seraient prises pour garantir cette sécurité sanitaire à nos clients et à nos salariés. Des garanties de sécurité santé qui impliquent autant d’investissement. Cependant avec un chiffre d’affaire presque à terre, ces obligations représentent une charge financière non négligeable » explique notre responsable de vente. Certains de ces professionnels ont dû s’adapter avec les moyens du bord pour faire tourner leurs activités. Après des semaines de fermeture durant lesquelles les dettes se sont accumulées, les activités redémarrent avec presque la moitié des performances. « En temps normal, nous avons une quarantaine de clients dans la journée. Maintenant, nous en sommes à presque néant. Pourtant nous payons des charges comme tous ceux qui travaillent à leur propre compte nous n’arrivons pas à joindre les deux bouts » insiste notre vendeur. Pour se préparer à la relance post-covid, ce responsable a opté pour le déstockage comme dernière alternative. Concrètement, la boutique a suspendu ses approvisionnements jusqu’à ce que tous les articles sur les étals soient écoulés. « On va perdre de l'argent, mais si on peut continuer à exister, c’est déjà ça » rajoute-t-il. Depuis quelques mois, le responsable de la boutique a dû se séparer de la moitié de ces collaborateurs qu’il espère pouvoir reprendre dès que possible. Pour ce genre de commerce, la situation est critique.
Les séquelles économiques du confinement apparaissent au grand dam des petits commerces. Ces derniers espèrent rebondir avec les moyens du bord. Néant. Les magasins de prêt-à-porter déplorent une baisse de fréquentation. Pire, les boutiques spécialisées en articles pour enfant tels les commerces de jouets font quasi zéro ariary en chiffre d’affaire depuis la reprise annoncée par les autorités. « On observe quand même une forte baisse de fréquentation par rapport à l'année dernière pour les mêmes dates. Nous constatons une augmentation des achats en ligne et, par conséquent, certains produits tels que les produits de base, d’hygiène et de santé et autres produits à forte demande sont en rupture de stock. Cependant, dans notre cas, c’est à peine si on a eu deux clients en une semaine d’ouverture » déplore le responsable de vente d’une boutique de jouets situé dans périphérie de la capitale. S’adapter Si le déconfinement est encore progressif, ce responsable espère, dans les prochains jours, établir un diagnostic de la situation après des mois d’arrêt d’activité. Tandis que les commerces alimentaires, e t quelques autres qualifiés par le gouvernement d'« essentiels » n'ont pas cessé de servir leurs clients malgré les conditions difficiles qu'impose l'épidémie de Covid-19, la plupart des boutiques et des chaînes de magasins ont dû baisser le rideau voilà déjà un mois, dès le début du confinement. Commerçants et gérants de points de vente attendaient avec impatience l'intervention des autorités. « Nous travaillons déjà depuis quelque temps aux conditions de cette réouverture. Afin de voir quelles mesures seraient prises pour garantir cette sécurité sanitaire à nos clients et à nos salariés. Des garanties de sécurité santé qui impliquent autant d’investissement. Cependant avec un chiffre d’affaire presque à terre, ces obligations représentent une charge financière non négligeable » explique notre responsable de vente. Certains de ces professionnels ont dû s’adapter avec les moyens du bord pour faire tourner leurs activités. Après des semaines de fermeture durant lesquelles les dettes se sont accumulées, les activités redémarrent avec presque la moitié des performances. « En temps normal, nous avons une quarantaine de clients dans la journée. Maintenant, nous en sommes à presque néant. Pourtant nous payons des charges comme tous ceux qui travaillent à leur propre compte nous n’arrivons pas à joindre les deux bouts » insiste notre vendeur. Pour se préparer à la relance post-covid, ce responsable a opté pour le déstockage comme dernière alternative. Concrètement, la boutique a suspendu ses approvisionnements jusqu’à ce que tous les articles sur les étals soient écoulés. « On va perdre de l'argent, mais si on peut continuer à exister, c’est déjà ça » rajoute-t-il. Depuis quelques mois, le responsable de la boutique a dû se séparer de la moitié de ces collaborateurs qu’il espère pouvoir reprendre dès que possible. Pour ce genre de commerce, la situation est critique.