Boeny - Cri de détresse des opérateurs touristiques


Le groupement des opérateurs touristiques (GOTOU) de Mahajanga se plaignent de leur situation en cette période de crise sanitaire. Ils réclament l’ouverture du trafic routier pour pouvoir redemarrer. PÉRIL en la demeure! Le groupement des Opéra­teurs touristiques (GOTOU) de Mahajanga est monté d’un cran hier. Les activités sont mortes et les établissements touristiques dans l’asphyxie totale. La majorité des établissements touristiques ont déjà mis la clef sous le paillasson et des milliers de foyers sont dans la misère et totalement démunis. « Nous attirons l’attention des responsables et de l’Etat devant notre situation. Depuis le mois de décembre dernier, le passage des cyclones à Mahajanga a impacté lourde ment sur nos activités et le secteur du tourisme. Les conséquences des cyclones ont laissé de graves séquelles et au mois de mars, l’application de l’État d’urgence sanitaire à Madagascar, à cause du coronavirus, a encore aggravé notre situation. Nous sommes les plus grands oubliés car aucune aide ni subvention n’ont été versées aux opérateurs. Nous revendiquons l’ouverture de la circulation sur la route nationale vers la capitale sur la RN4 car il y va de notre survie », a revendiqué le Président du GOTOU, Lucman Andrian­tomanga. Selon les acteurs du tourisme, le secteur est au point mort dans la région Boeny, alors que Mahajanga est la première destination nationale. L’État a pourtant choisi d’ouvrir en premier à Nosy Be. Recette L’Office Régional du Tourisme Boeny ou (ORTB) n’a plus également sa raison d’être étant donné que ce sont les vignettes des établissements hôteliers et touristiques qui le font vivre. En cinq mois, les recettes sont déficitaires, aucune taxe n’a été versée à cause la pandémie. La seule solution dans cette situation pour les opérateurs touristiques est donc l’ouverture du trafic routier. Les opérateurs touristiques de Mahajanga sont prêts à respecter toutes les mesures sanitaires et les protocoles ainsi que les gestes barrières imposés par l’État, dès l’ouverture des activités touristiques à Mahajanga, comme ce qui a été appliqué à Nosy be. Les conséquences de la Covid-19 n’ont rien épargné à Mahajanga. Les promesses étaient pourtant très encourageantes au début de la crise sanitaire, entre autres les subventions apportées aux différents secteurs. Jusqu’ici, le tourisme est l’un des grands perdants.
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