Le flou reste entier autour de la disparition de Fenitra Raherinirina, une fille de 8 ans, depuis samedi. Sa famille s’inquiète vivement. La police des mœurs et de la protection des mineurs se charge de l’enquête. Ce jour-là, à Antetezanafovoany I, la fillette jouait avec un garçon de 7 ans dans une cour. Ils ont échappé à la surveillance des parents et étaient introuvables. Personne dans l’entourage n’avait rien remarqué. Les habitants les ont vainement cherchés. Ils sont allés prévenir la police dès le soir. Les enquêteurs leur ont demandé de leur remettre certaines pièces d’identité de l’enfant, qui n’a été fait que mardi. D’après les témoignages recueillis, le garçonnet a été retrouvé dimanche matin. Il tombait malade, ayant eu la diarrhée. Il vomit également. Il ne s’est pas tout à fait rétabli. Douteux « La seule chose qu’il nous a racontée est qu’une personne l’avait raccompagné à moto et déposé dans une rue du quartier. Puisqu’il est encore petit, il ne sait pas où et qui était ce », relate un proche. Le sort de Fenitra est incertain. Elle est originaire d’Ambohimandroso, dans le Vakinankaratra. Ses parents ont déjà interrogé leurs familles élargies, surtout celles dans la capitale, n’ayant aucune nouvelle d’elle. « Des voisins nous ont dit de parcourir et voir dans les hôpitaux et morgues. Nous allons y aller », soupire la famille. Elle prie toute personne qui pourrait retrouver sa fille d’aviser immédiatement les forces de l’ordre ou d’appeler au 033 79 933 77 ou 033 81 159 28. Quatre disparitions d’enfant et une d’une jeune femme ont été signalées depuis la semaine passée. Certaines d’entre elles ont eu des problèmes familiaux entraînant une escapade. D’autres souffrent de troubles psychiatriques. Cependant, ce qui était arrivé à Fenitra en particulier est douteux, craignent ses proches. « Trois cent quarante individus, dont la majorité sont des mineurs, se sont égarés depuis janvier jusqu’au juin dernier. Tous les citoyens sont sollicités à alerter l’autorité la plus proche en cas de disparition de personne. Il ne suffit pas de le partager tout simplement sur facebook. C’est principalement pour s’éloigner des profiteurs », indique la police nationale. Pas plus tard que le weekend dernier, une jeune fille de 17 ans a été retrouvée à Sabotsy Namehana. Elle avait été violée par un homme qui avait promis de l’accompagner au commissariat. Cet auteur se trouve déjà en prison.
Le flou reste entier autour de la disparition de Fenitra Raherinirina, une fille de 8 ans, depuis samedi. Sa famille s’inquiète vivement. La police des mœurs et de la protection des mineurs se charge de l’enquête. Ce jour-là, à Antetezanafovoany I, la fillette jouait avec un garçon de 7 ans dans une cour. Ils ont échappé à la surveillance des parents et étaient introuvables. Personne dans l’entourage n’avait rien remarqué. Les habitants les ont vainement cherchés. Ils sont allés prévenir la police dès le soir. Les enquêteurs leur ont demandé de leur remettre certaines pièces d’identité de l’enfant, qui n’a été fait que mardi. D’après les témoignages recueillis, le garçonnet a été retrouvé dimanche matin. Il tombait malade, ayant eu la diarrhée. Il vomit également. Il ne s’est pas tout à fait rétabli. Douteux « La seule chose qu’il nous a racontée est qu’une personne l’avait raccompagné à moto et déposé dans une rue du quartier. Puisqu’il est encore petit, il ne sait pas où et qui était ce », relate un proche. Le sort de Fenitra est incertain. Elle est originaire d’Ambohimandroso, dans le Vakinankaratra. Ses parents ont déjà interrogé leurs familles élargies, surtout celles dans la capitale, n’ayant aucune nouvelle d’elle. « Des voisins nous ont dit de parcourir et voir dans les hôpitaux et morgues. Nous allons y aller », soupire la famille. Elle prie toute personne qui pourrait retrouver sa fille d’aviser immédiatement les forces de l’ordre ou d’appeler au 033 79 933 77 ou 033 81 159 28. Quatre disparitions d’enfant et une d’une jeune femme ont été signalées depuis la semaine passée. Certaines d’entre elles ont eu des problèmes familiaux entraînant une escapade. D’autres souffrent de troubles psychiatriques. Cependant, ce qui était arrivé à Fenitra en particulier est douteux, craignent ses proches. « Trois cent quarante individus, dont la majorité sont des mineurs, se sont égarés depuis janvier jusqu’au juin dernier. Tous les citoyens sont sollicités à alerter l’autorité la plus proche en cas de disparition de personne. Il ne suffit pas de le partager tout simplement sur facebook. C’est principalement pour s’éloigner des profiteurs », indique la police nationale. Pas plus tard que le weekend dernier, une jeune fille de 17 ans a été retrouvée à Sabotsy Namehana. Elle avait été violée par un homme qui avait promis de l’accompagner au commissariat. Cet auteur se trouve déjà en prison.