Attaque armée à Itaosy - Un vendeur de voiture attaqué


Sitôt la vente d’une Renault Clio conclue, un vendeur de voiture a reçu chez lui la visite d’une bande armée. Son père est blessé par balle. Un vent de terreur a soufflé à Ambohimamory Itaosy dans la nuit de dimanche à lundi. Aux alentours d’une heure du matin, un duo armé a dirigé une attaque contre un vendeur de véhicule. Le père, de ce dernier, a été frappé d’une balle au bras et les malfaiteurs ont fait main basse sur trois téléphones portables ainsi qu’un téléviseur à écran plat, à défaut d’avoir réussi à mettre la main sur une somme s’élevant à dix millions d’ariary. De visu, les bandits avaient tenu à l’œil, depuis un certain temps, le jeune vendeur de véhicule âgé de trente-quatre ans, cible de l’attaque. Les dix millions d’ariary, réclamés par les assaillants correspondent au prix de vente d’une Renault Clio que le trentenaire a mis en vente. Comme par coïncidence, il a reçu la visite du duo armé après avoir vendu la voiture. La citadine a été mise en vente sur facebook. Alerte Le vendeur n’a pas mis son adresse sur l’annonce qu’il a publiée dans un groupe consacré aux ventes et échanges de véhicules d’occasion, cependant, les malfaiteurs ont quand même pu découvrir où il habite pour tenter de lui dérober les fonds de la transaction. Les deux individus armés opéraient à visages découverts. Réveillé en sursaut lorsque les malfaiteurs ont sévi, le jeune homme est allé voir ce qui était en train de se passer, c’est alors qu’il s’est retrouvé nez-à-nez avec la bande. En se heurtant aux assaillants dans la pénombre totale, il a poussé des cris de détresse mais a été, aussi­tôt, tenu en respect sous la menace d’un pistolet automatique de fabrication artisanale, d’après les informations recueillies auprès du poste avancé de la gendarmerie nationale à Ambohimamory Itaosy. Les bandits l’ont dans la foulée sommé de rentrer dans la maison. En entendant le cri poussé par son fils, le chef de famille blessé s’est précipité dans la cour pour constater les faits, c’est alors que l’un des assaillants a ouvert le feu, pour le toucher d’une balle au bras. L’alerte ayant été donnée après qu’un coup de feu a résonné, les brigands ont arraché leurs téléphones mobiles pour ensuite les sommer de se mettre sous une couverture tout en étant attachés avec des lacets. Sentant le contrôle de la situation lui échapper, le duo a aussitôt décampé après avoir fait main basse sur un poste de télévision à écran plat. Délestées de leurs téléphones mobiles, les victimes n’ont pu alerter les gendarmes que tardivement. À l’arrivée des hommes du poste avancé d’Ambohima­mory, les fuyards avaient déjà réussi à prendre une longueur d’avance. La gendarmerie a fait le constat après l’évacuation à l’hôpital du blessé. Les recherches se poursuivent.  
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