Panacée. À entendre le plaidoyer de Didier Ratsiraka, ancien président, à Mahajanga, tel serait la vertu de la réconciliation nationale sur la vie de la nation. Plus que des élections anticipées, ce processus, pour celui qui a bâti le palais d’État d’Iavoloha, est la solution idoine pour résorber les plaies et mettre un terme à l’animosité entre les acteurs politiques. « La concrétisation de la réconciliation est une voie incontournable pour mettre de l’ordre dans les affaires nationales. Réconcilions-nous d’abord », a déclaré l’amiral retraité devant ses ouailles lors d’un meeting pour marquer le 40e anniversaire du parti de l’avant-garde pour la rénovation de Madagascar (AREMA), à Mahajanga, samedi. Un discours durant lequel l’ancien chef d’État s’est positionné contre des élections anticipées. Résolutions non respectées Les scrutins avant l’heure, la présidentielle, notamment, est, pourtant, la solution mise en avant par les détracteurs du pouvoir désormais regroupés au sein du Rassemblement des citoyens pour la refondation nationale (RCRN), surtout, les membres du mouvement « Mitsangana ry Malagasy » (M-MRM), interviewé sur le sujet, par les journalistes de la capitale de la région Boeny, l’ancien locataire d’Iavoloha a fait part de ses doutes quant au déroulement et aux conséquences d’une élection anticipée. « Comment ces élections seront organisées La situation s’arrangera-t-elle réellement, la nation sera-t-elle en paix si nous faisons ces élections », a déclaré Didier Ratsiraka. Revenant à la réconciliation nationale, l’ancien président a reconnu que jusqu’ici, aucun des processus engagés n’a produit le résultat escompté du fait que les résolutions n’ont pas été respectées. « C’est dû au fait qu’il n’y a jamais eu de force exécutoire », soutient-il. Dans son insistance sur sa logique de ce que devrait être la forme du processus de réconciliation nationale, l’ancien numéro de la révolution socialiste à Madagascar avance qu’il faudrait impliquer la communauté internationale. « Engageons-nous dans une vraie réconciliation avec comme témoins et force exécutoire la communauté internationale », affirme l’ancien chef d’État. Garry Fabrice Ranaivoson
Panacée. À entendre le plaidoyer de Didier Ratsiraka, ancien président, à Mahajanga, tel serait la vertu de la réconciliation nationale sur la vie de la nation. Plus que des élections anticipées, ce processus, pour celui qui a bâti le palais d’État d’Iavoloha, est la solution idoine pour résorber les plaies et mettre un terme à l’animosité entre les acteurs politiques. « La concrétisation de la réconciliation est une voie incontournable pour mettre de l’ordre dans les affaires nationales. Réconcilions-nous d’abord », a déclaré l’amiral retraité devant ses ouailles lors d’un meeting pour marquer le 40e anniversaire du parti de l’avant-garde pour la rénovation de Madagascar (AREMA), à Mahajanga, samedi. Un discours durant lequel l’ancien chef d’État s’est positionné contre des élections anticipées. Résolutions non respectées Les scrutins avant l’heure, la présidentielle, notamment, est, pourtant, la solution mise en avant par les détracteurs du pouvoir désormais regroupés au sein du Rassemblement des citoyens pour la refondation nationale (RCRN), surtout, les membres du mouvement « Mitsangana ry Malagasy » (M-MRM), interviewé sur le sujet, par les journalistes de la capitale de la région Boeny, l’ancien locataire d’Iavoloha a fait part de ses doutes quant au déroulement et aux conséquences d’une élection anticipée. « Comment ces élections seront organisées La situation s’arrangera-t-elle réellement, la nation sera-t-elle en paix si nous faisons ces élections », a déclaré Didier Ratsiraka. Revenant à la réconciliation nationale, l’ancien président a reconnu que jusqu’ici, aucun des processus engagés n’a produit le résultat escompté du fait que les résolutions n’ont pas été respectées. « C’est dû au fait qu’il n’y a jamais eu de force exécutoire », soutient-il. Dans son insistance sur sa logique de ce que devrait être la forme du processus de réconciliation nationale, l’ancien numéro de la révolution socialiste à Madagascar avance qu’il faudrait impliquer la communauté internationale. « Engageons-nous dans une vraie réconciliation avec comme témoins et force exécutoire la communauté internationale », affirme l’ancien chef d’État. Garry Fabrice Ranaivoson