Fièvre aphteuse - Contrôle consolidé à l’aéroport d’Ivato


Les bagages des voyageurs provenant de l’île Maurice sont fouillés à Ivato. Les pro­duits suspects d’être vecteurs de la fièvre aphteuse sont confisqués à l’aéroport. Le débarquement à l’aéroport international d’Ivato, devient plus ou moins pénible pour les voyageurs provenant de l’île Maurice. Les bagages des passagers sont fouillés un à un à l’entrée, comme ce qui s’est produit, samedi, lors de l’arrivée du vol Air Mauritius. La centaine de passagers à bord de cet avion y ont été soumis : touristes, résidents, les hauts fonctionnaires d’Etat et même ceux qui ont fait un simple transit dans l’aéroport de Ramgoolam. Le mot d’ordre est l’interdiction de circulation de tous produits à base d’animaux à quatre pattes provenant des pays où la fièvre aphteuse a fait plusieurs victimes. Munis de gants, les douaniers ouvrent un à un les bagages des passagers et vérifient s’il n’y a pas de produits laitiers, de charcuteries ou d’autres produits à base de viande de bœuf, de chèvre, de porc ou de mouton. Des vétérinaires viennent en renfort pour appuyer ces agents. « On se charge simplement de la fouille. Au cas où des produits à base d’animaux à quatre pattes sont découverts, on les passe aux vétérinaires », explique un agent des douanes ayant requis son anonymat. Gaspillage Cette procédure a surpris certains voyageurs. « On ne savait pas qu’on ne peut pas apporter ces produits à Mada­gascar. On a pourtant dépensé aux environs de 170 000 ariary, pour ces achats », regrette David Randrianarijaona, un des passagers. D’après les vétérinaires, ces produits peuvent être vecteurs de la fièvre aphteuse à Madagascar et mettront certainement en péril notre économie. Plusieurs passagers auraient déjà été obligés à abandonner certains de leur bagages dans cet aéroport, depuis l'application de cet acte. Ces produits seraient confisqués pour être brûlés ensuite. Le ministre auprès de la Présidence, en charge de l’Élevage et de l’agriculture a communiqué, le 11 août, la décision de renforcer la surveillance dans les aéroports et ports internationaux, dans le but de protéger nos bétails contre cette maladie ayant fait des mil­liers de victimes à Rodrigues et Maurice, cette année. Toutefois, l’épidémie aurait tendance à diminuer dans ces îles, actuellement, après administration des vaccins, selon des sources sur place. Miangaly Ralitera
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