67Ha - Trois mineurs appréhendés


Une bande de brigands a été démantelée, dimanche. Trois enfants qui en ont fait partie ont été livrés à la police des mœurs et de la protection des mineurs. Opération anti-gang épinglant cinq bandits dont trois jeunes garçons. C’est ce qu’a réalisé le service de police (SAG) spécialisé, dimanche, près du Cenam, aux 67 ha, une zone réputée parmi les plus dangereuses de la capitale. Le coup de filet répond aux plaintes des riverains ayant alerté sur l’aggravation de l’insécurité ou le vol avec port d’arme à cet endroit. Les commerçants et les travailleurs qui sortent tôt ont été de plus en plus victimes de ces malfaiteurs. Le SAG a commencé à se rendre sur place le lundi 27 juillet pour passer au peigne fin les labyrinthes du quartier. Puis, dimanche dernier, vers 4h 30 du matin, cinq individus sont tombés dans le piège. Soumis à une fouille physique, ces principaux suspects avaient sur eux deux sabres et une barre de fer 6. Guet-apens Après identification, trois sur les cinq sont des mineurs. Ils ont été amenés à la police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) où ils seront mis en examen. Ils seront tous traduits devant le parquet, une fois l’interrogatoire terminé, selon les informations communiquées par le service de l’information (SICRI) au sein du ministère de la Sécurité publique. La dernière fois où cette escouade de malfaiteurs a sévi a été le samedi 25 juillet à l’aube. Selon les témoignages d’un commerçant, « Les truands ont intercepté et attaqué deux charrettes sortant d’Ampasika vers Anosibe. Nous étions beaucoup à venir d’Ivandry et nous avons pu sauver nos amis volés. Les bandits ont été repoussés sans faire de blessé ». « Leur guet-apens fait constamment de victimes. Cela doit cesser, et c’est la raison pour laquelle nous nous plaignons. Nous passons toujours par cet endroit, vers 3h30 du matin, où une équipe de six hommes munis d’armes blanches attendent derrière un bac à ordures. Elle prend ensuite le large dans les couloirs du quartier dès qu’elle a eu son butin », raconte la même source. Pour le cas des commerçants, leurs charrettes sont toujours obligées de rouler en caravane de sept ou huit jusqu’au marché d’Anosibe pour dissuader les bandits dans ce coin sombre.
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