Independance day - Clin d’oeil économique aux États-Unis


Développer davantage les relations commerciales entre Madagascar et les États-Unis. Voilà le souhait étatique affirmé par Djacoba Tehindrazanarivelo, ministre des Affaires étrangères, dans son discours à l'occasion de la fête nationale américaine, hier. Soulignant le partenariat entre la Grande île et les USA dans le secteur social, le chef de la diplomatie soutient, toutefois, que «le commerce et l'entrepreneuriat sont des moyens plus efficaces pour réduire la pauvreté. C’est pourquoi Madagascar souhaiterait voir ses relations commerciales avec les États-Unis se développer davantage». Le ministre des Affaires étrangères indique que «l'Africa growth and Opportu­nity Act» (AGOA), est déjà une opportunité pour Madagascar. La preuve, selon ses dires, la balance commerciale entre les deux pays est en faveur de la Grande île. Madagascar, par le biais de son chef de la diplomatie, affirme, cependant, en vouloir plus et être prêt à élargir le panel de produits d'échange commercial avec les États-Unis. «Il y a encore une grande marge de manœuvre car notre pays regorge de multiples opportunités d’affaires et d’investissement que le gouvernement serait heureux d’ouvrir aux entreprises américaines sur la base d’un engagement durable et mutuellement bénéfique», déclare le ministre Tehindra­zanarivelo. Obstacles Dans son allocution, hier toujours, Tobias Gluscksman, chargé d'affaires à l’ambassade des États-Unis, a également, touché mot sur les relations commerciales entre les deux pays. «Nous avons hâte du moment où nous pourrions développer notre coopération commerciale et le développement économique par le biais de l'équipe Deal de l’ambassade, qui facilite les investissements dans les grands secteurs», indique le diplomate. Dans son discours d’adieu publié sur la page Facebook de l’ambassade américaine, le 18 juin, Michael Pelletier, ancien ambassadeur des USA, a lui aussi souligné le rôle important du secteur privé dans le développement. il a affirmé que «la communauté commerciale américaine reste intéressée par le marché malgache». Ceci, «malgré les obstacles actuels à l’investissement», sans plus de précision. Tobias Gluscksman rappelle que parmi les axes de coopération entre les États-Unis et les acteurs malgaches figurent toujours les efforts dans la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et le respect des droits de l’homme. Le contexte sanitaire étant toujours aléatoire, l’Indepen­dance day a été marquée par un événement en ligne. Le renforcement de la coopération entre Madagas­car et les États-Unis a été le fil conducteur des deux orateurs. Outre la coopération économique, le ministre Tehindrazanarivelo a, aussi, soulevé le partenariat en matière de sécurité et de défense. «La coopération avec les États-Unis dans le domaine de la sécurité maritime est pour Madagascar, la plus grande île de la zone sud-ouest de l’Océan Indien, l’un des volets appelés à se renforcer», déclare-t-il.
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