La polémique autour du montant d’un marché pour l’achat de sucettes à offrir aux écoliers, a eu raison de la ministre de l’Éducation nationale. Un décret abrogeant sa nomination a été publié, hier, en fin d’après-midi. Un scénario rocambolesque. L’information se chuchotait depuis la fin de matinée d’hier. La décision a été confirmée par une publication sur la page Facebook de la présidence de la République, en fin d’après-midi. Un décret pris par le président de la République, abroge la nomination de Rijasoa Andriamanana, ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement technique et professionnel. « Sur proposition du Premier ministre, chef du gouvernement (…) sont et demeurent abrogées les dispositions de l’article premier (…) du 29 janvier 2020 portant nomination des membres du gouvernement, en ce qui concerne exclusivement le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique et professionnel », indique les premières lignes de l’acte réglementaire publié, hier. Le décret pris par le chef de l’État désigne Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour assurer l’intérim au ministère de l’Éducation nationale, « jusqu’à la nomination du nouveau membre du gouvernement ». Selon les indiscrétions, l’attribution d’un marché sur l’achat de bonbons sucettes à distribuer aux écoliers est la cause de la décision d’hier. Le montant prévu avoisinerait les 8 milliards d’ariary. L’affaire rapportée sur les réseaux sociaux et ensuite, publiée dans un quotidien de la capitale, la semaine dernière a déclenché une vague d’indignation chez une partie de l’opinion publique. Sur leurs pages Facebook, Lalao Rahantanirina, vice présidente de l’Assemblée nationale, et Andry Ratsivahiny, élu d’Antananarivo Atsimondrano, tous deux députés de la majorité pro pouvoir à l’Assemblée nationale, ont interpellé l’ancienne ministre Andriamanana, sur le sujet. Abandonné Questionnée sur cette affaire de « bonbons sucettes », en marge d’un événement, le 29 mai, Rijsoa Andriamanana a répliqué, « le projet consistait à distribuer aux écoliers, des bonbons à raison de trois pièces pour chacun, afin d’accompagner la prise du Covid-Organics. Etant donné qu’il y a d’autres priorités, il [le projet] a été abandonné ». L’ancienne ministre a ajouté que « contrairement à ce que claironnent certains, ces 8 milliards n’ont pas encore quitté les caisses de l’État ». Photo de l’ancien membre du gouvernement distribuant des sucettes à des élèves à l’appui, certains maintiennent, pourtant, l’affirmation quant à l’achat des friandises. Des documents censés le démontrer ont même été largement relayés sur les réseaux sociaux. Les confidences d’une source avisée semblent, cependant, confirmer les propos de Rijasoa Andriamanana. « Le mandatement de ce dossier n’a pas été envoyé au trésor public. De toute façon, il est fort probable qu’il aurait été rejeté, puisque la procédure actuelle veut que le décaissement d’une somme plus de 200 millions d’ariary, nécessite une double autorisation, celle de la présidence de la République et de la primature », explique la source autorisée. L’affaire a, toutefois, fortement écorné l’image de l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, et par la même occasion les tenants du pouvoir. Les informations qui fusaient avant l’officialisation du limogeage de Rijasoa Andriamanana ont, pourtant, intrigué certains. Dans la matinée, quelques députés laissaient entendre que « la démission d’un ministre a été refusée », parlant de l’ancienne ministre de l’Éducation nationale. L’acte aurait été remis, mercredi. Durant le conseil des ministres d’avant-hier, pourtant, le sujet n’aurait pas été évoqué. Les actualités de cette journée, par ailleurs, ont été dominées par les troubles à Toamasina. Des réactions sur les réseaux sociaux soutiennent que l’ancienne ministre Andriamanana aurait pu servir de « fusible », afin de casser la dynamique de tension alimentée par des sujets brûlants de l’actualité tels que Toamasina et la réhabilitation du Rova d’Antananarivo. Quoi qu’il en soit, elle se serait préparée à présenter le rapport d’activité de son département devant l’Assemblée nationale, hier. Un rendez-vous prévu à 15 heures. Rédigé dans la matinée, le décret l’évinçant du gouvernement lui aurait, cependant, été notifié en début d’après-midi.
La polémique autour du montant d’un marché pour l’achat de sucettes à offrir aux écoliers, a eu raison de la ministre de l’Éducation nationale. Un décret abrogeant sa nomination a été publié, hier, en fin d’après-midi. Un scénario rocambolesque. L’information se chuchotait depuis la fin de matinée d’hier. La décision a été confirmée par une publication sur la page Facebook de la présidence de la République, en fin d’après-midi. Un décret pris par le président de la République, abroge la nomination de Rijasoa Andriamanana, ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement technique et professionnel. « Sur proposition du Premier ministre, chef du gouvernement (…) sont et demeurent abrogées les dispositions de l’article premier (…) du 29 janvier 2020 portant nomination des membres du gouvernement, en ce qui concerne exclusivement le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique et professionnel », indique les premières lignes de l’acte réglementaire publié, hier. Le décret pris par le chef de l’État désigne Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour assurer l’intérim au ministère de l’Éducation nationale, « jusqu’à la nomination du nouveau membre du gouvernement ». Selon les indiscrétions, l’attribution d’un marché sur l’achat de bonbons sucettes à distribuer aux écoliers est la cause de la décision d’hier. Le montant prévu avoisinerait les 8 milliards d’ariary. L’affaire rapportée sur les réseaux sociaux et ensuite, publiée dans un quotidien de la capitale, la semaine dernière a déclenché une vague d’indignation chez une partie de l’opinion publique. Sur leurs pages Facebook, Lalao Rahantanirina, vice présidente de l’Assemblée nationale, et Andry Ratsivahiny, élu d’Antananarivo Atsimondrano, tous deux députés de la majorité pro pouvoir à l’Assemblée nationale, ont interpellé l’ancienne ministre Andriamanana, sur le sujet. Abandonné Questionnée sur cette affaire de « bonbons sucettes », en marge d’un événement, le 29 mai, Rijsoa Andriamanana a répliqué, « le projet consistait à distribuer aux écoliers, des bonbons à raison de trois pièces pour chacun, afin d’accompagner la prise du Covid-Organics. Etant donné qu’il y a d’autres priorités, il [le projet] a été abandonné ». L’ancienne ministre a ajouté que « contrairement à ce que claironnent certains, ces 8 milliards n’ont pas encore quitté les caisses de l’État ». Photo de l’ancien membre du gouvernement distribuant des sucettes à des élèves à l’appui, certains maintiennent, pourtant, l’affirmation quant à l’achat des friandises. Des documents censés le démontrer ont même été largement relayés sur les réseaux sociaux. Les confidences d’une source avisée semblent, cependant, confirmer les propos de Rijasoa Andriamanana. « Le mandatement de ce dossier n’a pas été envoyé au trésor public. De toute façon, il est fort probable qu’il aurait été rejeté, puisque la procédure actuelle veut que le décaissement d’une somme plus de 200 millions d’ariary, nécessite une double autorisation, celle de la présidence de la République et de la primature », explique la source autorisée. L’affaire a, toutefois, fortement écorné l’image de l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, et par la même occasion les tenants du pouvoir. Les informations qui fusaient avant l’officialisation du limogeage de Rijasoa Andriamanana ont, pourtant, intrigué certains. Dans la matinée, quelques députés laissaient entendre que « la démission d’un ministre a été refusée », parlant de l’ancienne ministre de l’Éducation nationale. L’acte aurait été remis, mercredi. Durant le conseil des ministres d’avant-hier, pourtant, le sujet n’aurait pas été évoqué. Les actualités de cette journée, par ailleurs, ont été dominées par les troubles à Toamasina. Des réactions sur les réseaux sociaux soutiennent que l’ancienne ministre Andriamanana aurait pu servir de « fusible », afin de casser la dynamique de tension alimentée par des sujets brûlants de l’actualité tels que Toamasina et la réhabilitation du Rova d’Antananarivo. Quoi qu’il en soit, elle se serait préparée à présenter le rapport d’activité de son département devant l’Assemblée nationale, hier. Un rendez-vous prévu à 15 heures. Rédigé dans la matinée, le décret l’évinçant du gouvernement lui aurait, cependant, été notifié en début d’après-midi.