Port de Toamasina - Les mouvements d’import-export continuent


Les menaces de gel des activités douanières inquiètent les opérateurs. Des mesures de permanence sont assurées dans ce sens. Ralentisse-ment. Une crise est toujours à craindre par tous les opérateurs économiques lorsque des possibilités de blocage de la machine administrative en charge des frontières au port de Toamasina sont évoquées. La situation a été exposée, hier, par la société du port à gestion autonome de Toamasina. Une annonce qui fait suite aux récentes revendications syndicales effectuées par le syndicat des employés des douanes. Un blocage intégral aux frontières était annoncé par certains agents de la douane au grand dam des opérateurs. « Nous respectons le droit de grève formulé par ces agents malgré quelques réserves de crainte par rapport au gel complet de nos activités », déplore Evah Andriamihaja, présidente du groupement des transi-taires de Madagascar (GTM). Cependant, à la présidente d’être rassurée par le fait qu’un système de service de permanence est encore assuré au niveau des contrôles douaniers. Depuis ces quel-ques jours de grève, un léger ralentissement des procédures a été ressenti. Toutefois, il n’a pas d’impact considérable sur leurs activités. Ils craignent tout de même que des sociétés en attente de leur marchandise se retrouvent dans l’obligation de cesser leurs activités dues à ces retards. Perte  Si une seule journée d’arrêt des procédures de dédouanement peut coûter à l’État une perte de près de six milliards d’ariary, il va de soi que des mesures doivent être prises pour assurer la continuité des activités du port de Toamasina : c’est ce port qui contribue le plus à l’atteinte de ses recettes. « Malgré la situation de conflit actuelle, aucun rapport concernant un blocage des procédures ne m’est encore parvenu. Les flux des mouvements des marchandises, que ce soit en export qu’en import, est en croissance constante. Raison pour laquelle, nous n’avons aucun intérêt à ralentir ou à bloquer la chaîne de procédure de dédouanement en attendant la concrétisation du projet d’extension du port, et même après», explique Christian Avelin Eddy, Directeur général du port de Toamasina. Les procédures d’enlèvement de marchandise ou encore de réalisation d’exportation peuvent parfois prendre plus d’une journée d’attente dans l’enceinte du port pour un seul camion. Une attente qui est principalement due au manque d’infrastructure dans le terminal à conteneur dans la mesure où les procédures de dédouanement ont déjà subi certaines réformes par rapport à leur fluidification, notamment sur le fait d’assurer la permanence des activités par toutes les parties prenantes du port. Harilalaina Rakotobe
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