Coup de théâtre à Antalaha avant-hier. Les exportateurs de vanille ont voté la libéralisation du marché. Une volte-face. Les exportateurs de vanille ont fait machine arrière. Réunis à Antalaha avant-hier après une première rencontre au Carlton la semaine passée, ils ont voté la libéralisation du marché de la vanille. Pourtant il y a quinze jours après des manifestations à Antalaha contre les mesures prises par l’État en 2020, ils ont accepté la proposition de l’Etat pour régler le problème de la vanille à savoir l’ouverture du Conseil national de la vanille à d’autres membres, l’octroi de nouveaux agréments, la règle de 70-30 concernant le rapatriement de devises. On croyait donc avoir aplani les différends entre l’État et les opérateurs, loin s’en faut. Les exportateurs se sont réunis à Tana la semaine passée pour finaliser les résolutions prises à Antalaha. La réunion n’a pas abouti à des décisions claires. Les discussions se sont poursuivies à Antalaha lundi. La séance s’est terminée par un vote des solutions possibles. La libéralisation du secteur a raflé la majorité des suffrages. Protéger les planteurs Le ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation a pris acte de la décision des exportateurs. Tous les efforts entrepris jusqu’ici ont été consentis dans le but de protéger les planteurs et aussi de préserver l’un des produits phares de l’exportation. La vanille pèse dans les six cents millions de dollars par an dans les recettes d’exportation. La libéralisation du secteur a été réclamé par diverses entités dont des chancelleries, les bailleurs de fonds, des politiciens, des églises. Les exportateurs assumeront pleinement les conséquences de leur décision. Dans les années 90, la vanille avait connu la même situation. À cause d’un marché désordonné où chacun faisait ce qui lui plait, le cours de la vanille avait dégringolé. Le pouvoir de l’époque avait décidé de brûler tout le stock de vanille chez les exportateurs pour relancer le marché. On risque ainsi de retomber dans ces errements regrettables.
Coup de théâtre à Antalaha avant-hier. Les exportateurs de vanille ont voté la libéralisation du marché. Une volte-face. Les exportateurs de vanille ont fait machine arrière. Réunis à Antalaha avant-hier après une première rencontre au Carlton la semaine passée, ils ont voté la libéralisation du marché de la vanille. Pourtant il y a quinze jours après des manifestations à Antalaha contre les mesures prises par l’État en 2020, ils ont accepté la proposition de l’Etat pour régler le problème de la vanille à savoir l’ouverture du Conseil national de la vanille à d’autres membres, l’octroi de nouveaux agréments, la règle de 70-30 concernant le rapatriement de devises. On croyait donc avoir aplani les différends entre l’État et les opérateurs, loin s’en faut. Les exportateurs se sont réunis à Tana la semaine passée pour finaliser les résolutions prises à Antalaha. La réunion n’a pas abouti à des décisions claires. Les discussions se sont poursuivies à Antalaha lundi. La séance s’est terminée par un vote des solutions possibles. La libéralisation du secteur a raflé la majorité des suffrages. Protéger les planteurs Le ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation a pris acte de la décision des exportateurs. Tous les efforts entrepris jusqu’ici ont été consentis dans le but de protéger les planteurs et aussi de préserver l’un des produits phares de l’exportation. La vanille pèse dans les six cents millions de dollars par an dans les recettes d’exportation. La libéralisation du secteur a été réclamé par diverses entités dont des chancelleries, les bailleurs de fonds, des politiciens, des églises. Les exportateurs assumeront pleinement les conséquences de leur décision. Dans les années 90, la vanille avait connu la même situation. À cause d’un marché désordonné où chacun faisait ce qui lui plait, le cours de la vanille avait dégringolé. Le pouvoir de l’époque avait décidé de brûler tout le stock de vanille chez les exportateurs pour relancer le marché. On risque ainsi de retomber dans ces errements regrettables.