Palpables. Tels seraient les qualificatifs utilisés par les partenaires techniques et financiers de Madagascar pour les efforts menés pour le rétablissement de la sécurité. À entendre Ntsay Christian, Premier ministre à la fin du 15e dialogue stratégique, hier, à Mahazoarivo, ces partenaires au développement ont pu constater que la prise de responsabilité du gouvernement qui mise tant sur la proximité, aboutit à des résultats palpables. « Nous avons eu ensemble une longue discussion sur les stratégies qui ont étés mises en place par l’État dans la lutte contre l’insécurité et l’instauration d’un climat de paix. Nos partenaires ont ainsi affirmé avoir constaté des résultats positifs ces derniers mois en ce qui concerne la lutte contre le fléau », affirme-t-il Le rétablissement de la sécurité et l’État de droit « dans un meilleur délai » figure parmi les promesses électorales du président de la République Andry Rajoelina. Une conférence sur ce thème a été organisée fin novembre. Une promesse traduite dans la Politique générale de l’État présentée par le gouvernement fin janvier. Ainsi, une série de mesures ont été évoquées en conseil des ministres. Outre l’annonce de la dotation d’hélicoptères et de nouveaux équipements pour les forces de l’ordre et de sécurité, des efforts de coordination entre l’Armée, la gendarmerie et la police nationale ont été concédés. Il s’agit entre autres de la mise en place du dispositif « épervier » pour lutter contre les kidnappings, le déploiement de patrouilles militaires dans les grandes villes, l’envoi d’unités spécialisées dans les « zones rouges » dans le nord-ouest. Le Premier ministre s’est personnellement engagé dans la lutte contre l’insécurité. Depuis l’entrée en fonction de son gouvernement en janvier, il multiplie les descentes sur terrain. Des quartiers « chauds » d’Antananarivo à Ambato Boeny, de Maevatanana à Tsaratanana, d’Antalaha à Toamasina, il a tenu des réunions avec la population et les organes mixtes de conception (OMC) locaux. Il s’en est suivi des séries d’arrestations et de remplacement des différents responsables dans ces régions chaudes. Ces mesures semblent porter leurs fruits et appréciés par les partenaires techniques et financiers de Madagascar, à entendre le Premier ministre. Malgré cette note positive, le locataire de Mahazoarivo reconnaît que des efforts sont à fournir. « Le rétablissement de la confiance entre la population, les forces de l’ordre et la Justice est nécessaire. Le retour des actes de vindicte populaire dans certaines régions actuellement est un indicateur de la persistance de ce problème », affirme-t-il. Il a été ainsi décidé de poursuivre les ateliers et sensibilisation dans plusieurs localités. Par ailleurs, une réunion se tiendra prochainement à Antsirabe pour trouver des solutions pérennes face à ce problème. « Nous allons discuter notamment de la possibilité de travailler ensemble avec les habitants qui appliquent le “Dina”, des conventions locales sur la sécurité pour conjuguer les efforts dans la lutte contre l’insécurité », a-t-il conclu.
Palpables. Tels seraient les qualificatifs utilisés par les partenaires techniques et financiers de Madagascar pour les efforts menés pour le rétablissement de la sécurité. À entendre Ntsay Christian, Premier ministre à la fin du 15e dialogue stratégique, hier, à Mahazoarivo, ces partenaires au développement ont pu constater que la prise de responsabilité du gouvernement qui mise tant sur la proximité, aboutit à des résultats palpables. « Nous avons eu ensemble une longue discussion sur les stratégies qui ont étés mises en place par l’État dans la lutte contre l’insécurité et l’instauration d’un climat de paix. Nos partenaires ont ainsi affirmé avoir constaté des résultats positifs ces derniers mois en ce qui concerne la lutte contre le fléau », affirme-t-il Le rétablissement de la sécurité et l’État de droit « dans un meilleur délai » figure parmi les promesses électorales du président de la République Andry Rajoelina. Une conférence sur ce thème a été organisée fin novembre. Une promesse traduite dans la Politique générale de l’État présentée par le gouvernement fin janvier. Ainsi, une série de mesures ont été évoquées en conseil des ministres. Outre l’annonce de la dotation d’hélicoptères et de nouveaux équipements pour les forces de l’ordre et de sécurité, des efforts de coordination entre l’Armée, la gendarmerie et la police nationale ont été concédés. Il s’agit entre autres de la mise en place du dispositif « épervier » pour lutter contre les kidnappings, le déploiement de patrouilles militaires dans les grandes villes, l’envoi d’unités spécialisées dans les « zones rouges » dans le nord-ouest. Le Premier ministre s’est personnellement engagé dans la lutte contre l’insécurité. Depuis l’entrée en fonction de son gouvernement en janvier, il multiplie les descentes sur terrain. Des quartiers « chauds » d’Antananarivo à Ambato Boeny, de Maevatanana à Tsaratanana, d’Antalaha à Toamasina, il a tenu des réunions avec la population et les organes mixtes de conception (OMC) locaux. Il s’en est suivi des séries d’arrestations et de remplacement des différents responsables dans ces régions chaudes. Ces mesures semblent porter leurs fruits et appréciés par les partenaires techniques et financiers de Madagascar, à entendre le Premier ministre. Malgré cette note positive, le locataire de Mahazoarivo reconnaît que des efforts sont à fournir. « Le rétablissement de la confiance entre la population, les forces de l’ordre et la Justice est nécessaire. Le retour des actes de vindicte populaire dans certaines régions actuellement est un indicateur de la persistance de ce problème », affirme-t-il. Il a été ainsi décidé de poursuivre les ateliers et sensibilisation dans plusieurs localités. Par ailleurs, une réunion se tiendra prochainement à Antsirabe pour trouver des solutions pérennes face à ce problème. « Nous allons discuter notamment de la possibilité de travailler ensemble avec les habitants qui appliquent le “Dina”, des conventions locales sur la sécurité pour conjuguer les efforts dans la lutte contre l’insécurité », a-t-il conclu.