Affaire Claudine Razaimamonjy - Les procédures judiciaires retardent les ventes aux enchères


Reporté. La partie défendant Claudine Razai­ma­monjy a réclamé, hier au tribunal d’Anosy, la suspension de la vente aux enchères des biens de la femme d’affaires. « Une lettre de réclamation a été envoyée aux responsables des impôts avec accusé de réception. Document qui n’est pas encore entre les mains de la Justice en plus de quelques pièces manquantes qui ont contraint le tribunal à statuer sur le report de l’audience pour la semaine prochaine. En attendant la reprise des audiences, toutes les autres actions à l’endroit de l’entrepreneure doivent être suspendues », explique le représentant de la partie de la défense. Une façon pour ce responsable d’avancer que « même les procédures de recouvrement via les ventes aux enchères doivent être suspendues en attendant les résultats des audiences qui reprendront aujourd’hui en huit ». Agrippée par plusieurs dossiers de corruption et de tripatouillage de deniers publics, la propriétaire de l’A&C hôtel a été condamnée à dix ans de travaux forcés. Selon les enquêtes menées par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) et le Service de renseignement financier (Samifin), les autorités ont décelé des incohérences dans les déclarations fiscales sur l’ensemble du patrimoine de la femme d’affaires. Cette dernière doit un total de soixante dix-neuf milliards d’ariary à l’administration fiscale. Les impôts non payés s’élèveraient à cinquante neuf milliards d’ariary. Une somme à laquelle s’ajoute une amende de vingt milliards d’ariary.
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