Région Diana - La vigilance est de mise


Bien que la région de Diana ne figure pas dans la zone rouge concernée par le passage du cyclone tropical intense Batsirai, elle fait tout de même preuve de vigilance car chaque année elle n'est pas à l'abri des effets néfastes des fortes pluies et des crues, causant des dégâts incommensurables. MÊME en l’absence de cyclone, des inondations détruisent les cultures, les biens et les infrastructures et ensablent également les aires agricoles, comme c’était le cas lors de la tempête tropicale Ana. Du coup, les ménages sont exposés à diverses maladies diarrhéiques liées à la consommation d’eau insalubre, sans parler des pertes en vies humaines. Pour faire face à ces phénomènes naturels, le comité régional de gestion des risques et de catastrophes Diana, composé des responsables civils et militaires régionaux, met actuellement en place un centre opérationnel et procède à la mise sur pied d'un plan préventif qui se concentre non seulement sur les urgences mais aussi sur la préparation et la prévention. L’objectif étant d’améliorer la gestion des catastrophes potentielles et notamment en mettant en œuvre des mesures d'atténuation des dangers du cyclone, passant par le renforcement de la capacité de la population de la région à faire face à ces aléas hydrométéorologiques. « Le centre opérationnel se doit de relever de nombreux défis. Il a en effet pour mission principale d’élaborer un plan de contingence et d’assurer efficacement une coordination de toute activité de prévention de risques et de gestion de catastrophes de manière permanente » a expliqué Hermine Jahdà Tsirinary, secrétaire général de la préfecture d’Antsiranana. [caption id="attachment_130311" align="aligncenter" width="726"] Centre operationnel au gymnase couvert.[/caption] Activités prioritaires En fait, depuis hier , des réunions successives se sont tenues dans la Résidence de la région Diana pour identifier des activités prioritaires et pour mobiliser des ressources humaines, matérielles et financières requises pour faire face à chaque typologie de risques de catastrophes susceptibles de survenir au niveau de la région. Des mesures d’urgence ont été prises depuis hier. Tout a débuté par une grande campagne d’appel à la vigilance des populations locales à ce sujet. Elles sont conviées à appliquer les prescriptions d’alerte verte. Les usagers maritimes des côtes sont priés de ne plus s’aventurer en mer. A leur tour, les militaires ont curé des canaux d’évacuation. Ainsi,les sites d’hébergement des sinistrés sont déjà identifiés et un centre opérationnel a été installé au gymnase couvert d’Antsiranana. À Nosy Be, la préfecture de police a décidé de fermer l’accès au port depuis la fin de la matinée. La circulation maritime y étant rendue impossible. Pour l’heure , des pluies accompagnées de petites rafales de vent se font sentir depuis la fin de l’après midi. Ce qui est malheureux dans la situation actuelle est l'absence de trace des résultats des ateliers successifs menés par le BNGRC national , relatifs à la mise à jour du fameux plan de contingence destiné à faire face à de telles catastrophes. Apparemment, les projets, qui ont coûté beaucoup d'argent, n’ont pas de réponses efficaces. Ils sont tombés à l’eau.
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