Toliara - Un chinois agresse un prêtre


Muni d’un pistolet automatique, un Chinois a menacé et assommé d’un coup de poing un prêtre à Toliara. Il accuse celui-ci de ne pas l’avoir laissé doubler. Du fil à retordre pour un ressortissant chinois. Traduit devant le parquet près tribunal de première instance à Toliara hier, pour avoir menacé  à l’arme automatique un prêtre avant de l’assommer ensuite d’un violent coup de poing, le forcené a été envoyé daredare en prison. Hier, au terme de sa comparution au Parquet, le Chinois a été placé en détention préventive à la maison centrale de Toliara. L’agression a été perpétrée dans la soirée de dimanche aux alentours de 19 heures. L’homme d’église violenté  est en service à l’Eglise Catholique Apostolique Romaine (ECAR) Sanfily, dans la ville de Toliara. Dimanche il a encadré des jeunes de sa paroisse lors d’une excursion à  la plage d’Ifaty, un site balnéaire de Toliara II, lorsqu’il a eu affaire au forcené sur le chemin du retour. Selon les témoignages, le prêtre qui en a fait les frais allait regagner la ville de Toliara au volant de son véhicule lorsque le Chinois, venant par derrière en roulant à tombeau ouvert a tenté un dépassement forcé en donnant des coups de klaxon à n’en plus finir. Dès que situation était favorable au doublage, l’homme d’église l’aurait laissé passer. Furieux d’avoir patienté avant de pouvoir dépasser, le Chinois s’est arrêté pour bloquer toute la route au niveau de Belalanda Toliara II, sitôt devant le véhicule du prêtre.  Enragé, il s’est rué vers le prêtre  en brandissant son arme de poing. Accusant ce dernier de ne pas l’avoir laissé doubler, il lui a pointé son pistolet en dardant des menaces pour ensuite lui asséner un coup de poing en pleine figure. Vindicte populaire Entre-temps, les jeunes revenus de l’excursion qui venaient par derrière à bord d’un véhicule de transport en commun sont arrivés à la hauteur de Belalanda. Ils étaient stupéfaits en voyant le véhicule de prêtre immobilisé. En s’approchant, ces fidèles se sont aperçus que le prêtre était blessé. Son agresseur armé était encore sur place. Une vive tension planait lorsque les jeunes fidèles de l’ECAR Sanfily ont débarqué. Saisis par la colère, certains étaient  sur le point de faire subir au forcené une vindicte populaire. Il s’en était fallu de peu pour le Chinois. Après avoir été raisonnés par leurs compagnons, ces derniers ont fait machine arrière in extremis, d’autant plus que la gendarmerie est intervenue de justesse. Après avoir été informée, la compagnie territoriale a aussitôt dépêché ses hommes sur place. D’emblée, le forcené a été désarmé et tenu en respect. Hier, son arme a été présentée au Parquet en guise de pièce à conviction. Sans grande surprise, il a été jeté  en prison après avoir été soumis au feu roulant des questions.
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