Blanchiment de capitaux - Quatre employés de la Jirama en détention préventive


La Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption de 67 Ha a accueilli des employés de la Jirama. Les accusés ont été appelés devant la barre alors que le procès est reporté à la prochaine session de cette juridiction. FAVORITISME, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite et accep­tation d'un paiement. Tels sont les chefs d'inculpation qui pèsent sur un ancien directeur général et des employés de la Jirama. Le procès de ces employés de la société d'État s'est déroulé, hier, au 67 Ha. L'audience n'a duré qu'une trentaine de minutes après la constatation de l'avocat des accusés que beaucoup de personnes impliquées dans l'affaire étaient absentes. Au bout d'une heure, la décision du juge du Pôle anti-corruption qui a pris en charge l'affaire a été proclamée. La Cour a quand même statué en vertu des dispositions du Code de procédure pénale malgré le fait que le procès n'a pas eu lieu. En effet, les quatre accusés qui ont répondu présents à l'appel du juge sont placés en détention préventive en attendant la date du procès. Une décision qui a bouleversé les justiciables présents dans la salle d'audience. La déception était visible sur le visage des inculpés ainsi que leurs familles. Ces dernières s'attendaient à ce que leurs proches auraient pu rejoindre le domicile puisque la gravité du procès ne reflétait pas la mise en détention. Aucune décision similaire n'a été appliquée à l'encontre des accusés depuis le déclenchement de la procédure par les enquêteurs, d'après une mère de famille. Neuf accusés devraient se présenter devant la barre selon l'enrôlement déjà établi. Quatre personnes ont honoré de leur présence la convocation du juge. L'ancien numéro Un de la Jirama, en la personne de Désiré Rasidy, a été le premier qui s'est mis debout devant la barre. Cinq absents Puis, trois autres personnes parmi les accusés et un témoin s’étaient présentés dans la salle d'audience. En effet, cinq agents impliqués dans l'affaire étaient absents. De même que la partie deman­deresse, la direction de la Législation et du contentieux auprès de la Primature, qui devrait représenter l'État malgache. Ces personnes citées étaient des responsables au sein de la Jirama. La mauvaise gestion et le manque de transparence auraient pu être au fond de cette affaire. Le juge a donné suite à la demande de report de l'avocat. La date n'est pas, pour l'instant, fixée mais le Procureur général du PAC a confié que session reprendra le 14 au 22 décembre. En outre, aucune décision sur le cas des absents à l'audience n'a été prononcée. En principe, selon la procédure, ils devraient faire l'objet d'un mandat d'emmener pour que leur absence n'entrave pas le procès.
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