Communales - La confrontation des listes émargées réclamée


Les irrégularités observées aux élections des maires et conseillers font une vague chez certains camps politiques. En marge d’une conférence de presse tenue à son siège Bel’air, hier, le candidat Rina Randria­masi­noro du Tiako i Madagasi­kara (TIM) a réclamé la confrontation des listes émargées. « D’innombrables fraudes sont enregistrées aux élections, sans citer des bulletins précochés, des électeurs omis dans la liste à la députation mais qui ont pu voter aux communales », a-t-il souligné. Ce sont des listes électorales utilisées à la députation et aux communales qui sont concernées dans cette revendication. Si l’on s’en tient à l’explication de Rina Randria­masinoro, le TIM n’est pas disposé à fournir des documents en appui. Il sollicite ainsi la confrontation des listes en possession par l’Institu­tion en charge des élections. D’après l’information émanant de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la demande du TIM est parvenue à Alarobia, hier. En faisant référence aux points soulevés par les demandeurs, le Vice-président de la CENI a expliqué qu’il s’avère impossible de satisfaire les attentes du parti. « D’après les textes en vigueur, la confrontation des listes est uniquement réservée aux procès verbaux. Du fait qu’il s’agit de listes émargées, ces documents sont sensibles et leur consultation nécessite une instruction du tribunal », note-t-il. Au lendemain des élections, le TIM a renforcé sa stratégie pour dénoncer les défaillances aux élections. La lutte est la suite logique de l’initiative de ses partisans de veiller sur la transparence des élections. À commencer par la collecte des preuves, la présentation des pièces entachées des fraudes appréhendées le jour des élections a été dévoilée au grand jour par son président en personne, Marc Ravalomanana.  
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