ATTAQUE DE CASH POINT À ISOTRY - Une jeune femme tuée devant son bébé


Prise en filature par un duo armé, une opératrice mobile money, portant dans ses bras son bébé de deux ans, a été poignardée au cou, arrivée à son kiosque. Crime en plein lieu public. Une opératrice mobile monnaie a été poignardée à mort dans son kiosque cash point près de l’arrêt bus à Ambodin’Isotry hier en début de matinée. Poignardée au cou par un duo de détrousseurs, sous les yeux impuissants de son fils de deux ans qu’elle portait dans ses bras, la malheureuse n’a pas survécu. Ces scènes se sont produites aux alentours de 8 heures du matin. La victime venait de rejoindre son lieu de travail lorsqu’elle s’est retrouvée nez-à-nez avec la bande armée. Tapis dans les environs et attendant la moindre ouverture pour bondir sur leurs proies, les bandits attendaient de pied ferme la jeune femme pour la prendre en filature jusqu’à son kiosque. D’après les témoins oculaires, l’un des malfaiteurs, tenant un poignard dans l’une de ses mains, s’est introduit dans le box métallique lorsque la jeune femme l’a ouvert pour y entrer. A l’extérieur, son compère faisait le guet, pistolet à la main. Après avoir dépouillé la victime de son sac et des téléphones qu’elle utilisait pour ses transactions, le malfaiteur a aussitôt décampé. Lorsque la victime a poussé des appels au secours, le truand est revenu sur ses pas pour s’engouffrer dans le kiosque fermé et poignarder la jeune femme en plein coup. Terrifiées, les voisins se sont tenus à bonne distance. Mépris Confiants, les deux hommes ont arpenté tranquillement la rue, en jetant un regard sans compassion sur le taxi à bord duquel la femme qu’ils ont poignardée ainsi qui son bébé ont été conduits d’urgence à l’hôpital. Comptant parmi les plus dangereuses associations de malfaiteurs qui écument les quartiers d’Ambodin’Isotry, Andrano-manalina Isotry, Andava-mamba, 67 ha et ses environs, celle qui a frappé ne pardonne pas et prend sans hésitation la vie de ses victimes pour parvenir à sa fin. Dissimulant sur eux sabres et poignards, ils n’hésitent pas un seul instant à utiliser leurs armes à la moindre résistance ou suite aux appels au secours. La défunte avait vingt-six ans. Selon ses proches, une somme s’élevant à 200 millions d’ariary est tombée dans l’escarcelle des brigands.
Plus récente Plus ancienne