Construction illicite - Trois mille dossiers en quête de régularisation


L'opération de régularisation des constructions illicites à Antananarivo-ville a été clôturée, hier. Durant près d'un mois, où a été lancée cette opération, plus de 3 000 citadins ont déposé leur dossier à la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). La CUA a du pain sur la planche. Les demandes de régularisation recueillies pendant cette opération sont encore loin des attentes, bien qu'elle ait été prolongée d'une semaine. On dénombre 168 000 toits à Antananarivo-ville, mais il n'y a que 400 demandes de permis de construire déposées annuellement, au niveau de la CUA. C'est-à-dire que les maisons autorisées à être construites n'ont pas dépassé les 4 000, en 10 ans. Le service de l'urbanisme au niveau de la CUA va, maintenant, se concentrer sur le traitement des dossiers suivi de descentes sur terrain, pour confirmer les informations. Parmi ces 3 000 dossiers, seulement deux ont été traités, et aucun ne suivait les normes requises en matière de construction, selon les informations sorties pendant cette opération. Le chef de service de l'urbanisme, Hariniaina Solo­harivelo, a indiqué dans une interview, le 11 octobre, lors de l'ouverture de cette opération, que la CUA va être tolérante pour certains cas, notamment, les constructions sur un terrain de moins de 300 m2 qui, selon les normes de l'urbanisme, ne sont  pas acceptables. Miangaly Ralitera
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