La maison centrale d’Antanimora. C’est là qu’a été conduit un ancien commandant de la gendarmerie nationale, après sa comparution devant le Pôle anticorruption (PAC), d’Antananarivo, jeudi. Cet officier général, retraité depuis l'année 2019, est accusé d’avoir usé de son statut pour favoriser l’admission de près de quatre-vingt élèves gendarmes, à l'école de la gendarmerie nationale d’Ambositra. «Corruption et abus de fonction», sont les principaux chefs d’inculpation retenus contre lui. Les faits qui lui sont reprochés remontent à l'année 2015. À l'époque, l'accusé était commandant de la gendarmerie nationale. L’ajout d’une liste additive à la liste des élèves gendarmes admis pour composer la 72e promotion de l'école de la gendarmerie nationale d’Ambositra a fait jaser, à l'époque. Suite à de fortes suspicions de corruption et des dénonciations, une enquête a alors été ouverte. «Nous avons reçu le dossier, en 2019. Entre-temps, l'accusé a été introuvable. Nous n’avons pu l’entendre qu’hier [jeudi]», explique Solofohery Razafindrakoto, procureur du second degré du PAC d’Antananarivo.
La maison centrale d’Antanimora. C’est là qu’a été conduit un ancien commandant de la gendarmerie nationale, après sa comparution devant le Pôle anticorruption (PAC), d’Antananarivo, jeudi. Cet officier général, retraité depuis l'année 2019, est accusé d’avoir usé de son statut pour favoriser l’admission de près de quatre-vingt élèves gendarmes, à l'école de la gendarmerie nationale d’Ambositra. «Corruption et abus de fonction», sont les principaux chefs d’inculpation retenus contre lui. Les faits qui lui sont reprochés remontent à l'année 2015. À l'époque, l'accusé était commandant de la gendarmerie nationale. L’ajout d’une liste additive à la liste des élèves gendarmes admis pour composer la 72e promotion de l'école de la gendarmerie nationale d’Ambositra a fait jaser, à l'époque. Suite à de fortes suspicions de corruption et des dénonciations, une enquête a alors été ouverte. «Nous avons reçu le dossier, en 2019. Entre-temps, l'accusé a été introuvable. Nous n’avons pu l’entendre qu’hier [jeudi]», explique Solofohery Razafindrakoto, procureur du second degré du PAC d’Antananarivo.