Finance - Le marché de la cryptomonnaie prometteur


Méconnue dans la grande île, la monnaie numérique se présente comme une alternative à la situation sanitaire mondiale. Optimisme. Les promoteurs du SimbCoin, la première monnaie numérique africaine ont affiché leur enthousiasme par rapport à l’évolution de la pénétration du concept malgré le contexte de crise sanitaire. Hier, à Antanimena, la firme Global Investment Trading (GITM), chargé d’introduire cette cryptomonnaie africaine dans la grande île s’est associée avec la société House of Madagascar lors de la présentation d’une nouvelle lunette thermique entrant dans le cadre de la lutte contre le covid-19. « Dans un contexte économique continuellement en mutation, le monde évolue et adapte ses technologies en fonction de nouvelles exigences générationnelles. Les barrières d’opérations dues aux divisions zonales et aux faibles systèmes d’ouverture financière transfrontalière incitent ainsi les opérateurs à se tourner vers ce nouveau moyen transactionnel.Depuis sa création au mois de novembre, le SimbCoin a enregistré un peu plus de sept millions de vente d’unité à travers le monde » annonce Nicole Rasolonjatovo manager de GITM. Créée l’année dernière, la cryptomonnaie est la première monnaie virtuelle qui simplifie les échanges entre les Africains. Réticence Basée sur la blockchain, elle permet un transfert d’argent sans frais et quasiment immédiat dans tous les pays du monde. Malgré tous les aspects négatifs des impacts du coronavirus dans tous les secteurs d’activité, il y a donc des marchés capables de survivre à cette période difficile et même d’en tirer profit. « Sur le long terme, le marché des crypto-monnaies pourrait ne pas être affecté brutalement par ces bouleversements, sans pour autant être totalement épargné, surtout dans un avenir proche. Néanmoins, le confinement imposé dans de nombreux pays du monde pourrait paradoxalement générer un effet haussier sur le marché des cryptomonnaies contrairement au reste du marché boursier » argue le manager de GITM Bien que les possibilités d’application des cryptomonnaies soient incontestables, de nombreux risques doivent être pris en considération. Notamment sur la complexité même du concept pour les non-initiés. Contrairement aux monnaies fiduciaires, elles n’ont pas de version papier et aucune banque centrale ne contrôle, pour le moment, leur approvisionnement. Un aspect qui suscite la réticence chez certaines personnes à l’idée d’investir dans cette monnaie virtuelle. Cependant, « Le coût que les personnes payent pour envoyer de l’argent par l’intermédiaire des services de transfert de fonds est très élevé. Les solutions de rechange qui existent aujourd’hui devraient être très perturbatrices à cet égard puisque les cryptomonnaies peuvent faire la même chose plus rapidement et à moindre coût, ainsi qu’assurer un niveau similaire, voire supérieur, de sécurité» rassure Nicole Rasolonjatovo. La responsable fait référence à un projet immobilier d’envergure pour assurer une garantie de retour sur investissement pour ceux qui envisagent de miser sur la monnaie numérique africaine.
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