Assainissement et hygiène - La République de Corée appuie Madagascar


L’accès aux services de l’eau, l’hygiène et l'assainissement est limité, voire inexistant dans le pays. Dans la moyenne nationale, la défécation en plein air constitue plus de 40 % dans les vingt-deux régions, mais c’est dans deux régions que le taux est élevé selon un communiqué de l’Unicef, hier. Environ 1,7 millions de personnes pratiquent encore la défécation à l’air libre, dans la région de Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana dont 64 % pour Vatovavy Fitovinany et 72 % pour Atsimo Andrefana. Cette pratique est dûe essentiellement à l’accès limité aux services d’assainissement en eau dans ces deux parties, alors que de nombreuses maladies hydriques, comme la diarrhée auxquelles les enfants sont les plus vulnérables, peuvent découler de cette pratique. Sur cette lancée, la signature d’une convention a été effectuée entre le ministère de l’Énergie, de l’eau et des hydrocarbures, la république de Corée et L’Unicef. Cette convention porte sur la construction d’infrastructure en matière d’assainissement dans ces deux régions afin d’améliorer la situation en eau, hygiène et assainissement. Un partage a été étayé par rapport au développement de la Corée qui présente actuellement une couverture de 99,1 % de la population ayant accès aux services de l’assainissement, eau et hygiène alors qu’en 1967, seulement 24,7 % y accédaient. « Nous sommes une preuve que passer d’un état de sous-développement à un état de développement est plus que faisable », souligne l’ambassadeur de la République de Corée à Madagascar, lors de s on allocution hier. Environ trois cent quatre-vingt mille personnes vont bénéficier de ce projet, dont cent quatre -vingt mille enfants incluant dix mille enfants scolarisés.
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