Rentrée scolaire - Des frais d’inscription hors de portée des parents


Des associations de parents d’élèves de quelques établissements scolaires publics ont déjà fixé les frais d’inscription pour l’année scolaire suivante. Le coût est hors de portée. Des parents d’élèves vont devoir trouver une « importante somme », pour inscrire leurs enfants dans un établissement scolaire public. Les frais d’inscription fixés par des associations de parents d’élèves dans certaines écoles publiques, sont coûteux aux parents. « Ils coûtent 60 000 ariary, pour l’année scolaire suivante. C’est trop cher. », déplore Haingotiana Felantsoa, parent d’élève. Ce coût varie d’un établissement à un autre : 70 000 ariary, 60 000 ariary, 50 000 ariary ou 20 000 ariary. Des parents craignent de ne pas trouver cette somme avant la rentrée scolaire, prévue au début du mois de septembre. « À part ce frais d’inscription, nous devons également trouver de l’argent, pour l’achat des fournitures scolaires, dont le coût est, également, exorbitant. Si j’ai fait le calcul, il faudra au moins 100 000 ariary pour les études d'un enfant. Je ne suis pas certain de trouver cette somme, en si peu de temps », regrette Sedra Andrianarisoa, père de famille. Selon les explications des associations des parents d’élèves, les frais d’inscription serviront, en grande partie, à payer les salaires des enseignants non fonctionnaires (FRAM) ». Instruction « L’Etat a insisté sur la gratuité de l’inscription, l’année scolaire précédente et a promis de payer nos salaires. Mais nous avons à peine reçu 100 000 ariary, pour toute l’année scolaire 2020-2021. Nous avons évoqué ce problème à l’association des parents d’élèves qui a considéré nos désidératas », confie un maître FRAM. Des responsables d’établissements scolaires publics soulignent qu’ils n’ont rien à voir avec ces décisions des associations des parents d’élèves. Si la décision sur la non gratuité de l’enseignement pour l’année scolaire prochaine est déjà prise dans quelques établissements scolaires, d’autres attendent les instructions du ministère de l’Education nationale. « Pour le moment, les inscriptions sont de zéro ariary. Il n’y a pas de nouvelles directives, depuis l’année dernière », lance le directeur d’un collège d’enseignement général (CEG) dans la ville d’Antananarivo. Le directeur général de la Pédagogie au sein du ministère de l’Education nationale, Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, indique qu’une note sur les inscriptions est prévue sortir cette semaine. Il précise, toutefois, que les associations des parents d’élèves sont libres de se réunir et de prendre une décision.
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