Attaque armée - Arrestation au sein de la police antigang


Un ratissage et une investigation s’ensuivaient après une attaque à main armée perpétrée à Andoharanofotsy. La piste suivie par un chien pisteur a conduit au domicile d’un policier. Un policier du Service Central Antigang (SAG), a été placé en garde à vue depuis avant à la brigade territoriale de la gendarmerie à Andoha­rano­fotsy. Après une attaque à main armée perpétrée dans les parages,  un chien policier, réquisitionné auprès de la brigade cynophile d’Ivato, pour remonter les traces a conduit les enquêteurs à son lieu de résidence situé aux abords de la propriété attaquée. Une perquisition a suivi. Le policier incriminé n’était pas sur les lieux au moment des fouilles. En inspectant la maison en présence de son père et de sa concubine, les enquêteurs ont néanmoins mis la main sur une tenue de combat, un béret noir de gendarme, deux galons de gendarmes hors classe, quatre casquettes de militaires, quatre menottes, ainsi que des étuis et munitions.  Convoqué à la brigade territoriale de la gendarmerie à Andoharanofotsy après la découverte de ces objets et effets compromettants, il a été placé en garde à vue, lorsqu’il s’est présenté aux  gendarmes. Il est soupçonné  d’être impliqué dans une série d’attaques à main armée, perpétrées dans la banlieue Sud de la capitale. Même mode opératoire À entendre le gendarme principal hors classe Jean-Arsène Dolly Rasolo, commandant de la brigade de gendarmerie à Andoharano­fotsy, quatre atta­ques à main armée, ont été commises dans sa circonscription durant le mois de juillet. « Pour le quadruple acte de banditisme enregistré, les malfaiteurs agissent selon un même mode opératoire, laissant croire qu’il pourrait s’agir d’une même bande », analyse le commandant de brigade. Le dernier remonte à la nuit du 26 et 27 juillet, à Sandra­vola Ampanefy. Les bandits ont dérobé quatre postes téléviseurs, des appareils photos numériques et des caméras. Ils ont de surcroît fait main basse sur des ustensiles de cuisine, outre des bijoux en or, ainsi qu’une somme s’éle­vant à 10 millions d’ariary. « Sitôt alertés, nous avons suivi les traces des bandits, mais en vain. Au lever du jour, le chien renifleur nous a conduits au domicile du  policier incriminé. Certes, ce n’était qu’une piste d’orientation  pour les enquêtes, mais la perquisition a permis de retrouver 18 étuis de cartouche 7,62 mm, sep munitions à blanc de 9 mm dont l’une est déjà percutée, ainsi que deux étuis de cartouche à blanc de 7,52 mm, outre les effets de gendarmes découverts », ajoute le commandant de brigade, en apportant  plus de détail. Seth Andriamarohasina
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