Ambanja - Deux personnes tuées pour 100 000 ariary


Des bandits ont attaqué une famille fabricante de briques pour lui voler 100 000 ariary, à Ampamakia Ambanja, hier vers 2h du matin. Ils ont tué deux personnes et blessé trois autres. Atroce. Une famille composée de six personnes, fabricante de briques, a été la proie de criminels impitoyables, hier aux petites heures, dans le fokontany d’Ampamakia, commune urbaine d’Ambanja. La femme du patron et un aide ont été abattus de sang-froid. Le mari et leurs deux enfants ont été blessés. Un véhicule des secours est venu les récupérer, le matin, et les a transportés à l’hôpital où ils ont été pris en main par les urgentistes. L’autre employé a pris ses jambes à son cou dès l’arrivée des bandits au nombre d’au moins six, selon ce même employé. « La bande avait cru pouvoir accaparer toute une recette. Elle aurait pensé que la famille avait déjà vendu ses produits, alors qu’elle les mettait encore à cuire. Une petite somme de 100 000 ariary a été emportée », rapporte notre correspondant d’Ambanja. Le champ de briques se trouve au bord de la rizière, un peu plus loin de la ville. Les occupants devaient y dormir pour leurs activités. D’après les renseignements recueillis auprès de la gendarmerie, un passant a découvert les dépouilles, au lever du jour vers 5 heures. Il a prévenu le chef fokontany qui aurait tardivement donné l’alerte aux forces de l’ordre. Sitôt mis aux faits, des éléments de la police nationale se sont diligentés sur les lieux. Interrogé À première vue, suivant les constatations, les deux victimes ont été exécutées à coups d’objets pointus et tranchants, mais non avec une arme à feu. La police est saisie de l’affaire. Pourtant, le chef du commissariat local, interrogé au téléphone, n’a voulu répondre à aucune question. « Je ne suis pas là en ce moment. C’était mon adjoint qui a effectué le constat. Mais pour quoi faire ? On ne peut rien dire. Nous avons notre service d’information à Antananarivo », a-t-il réagi sans avoir fourni aucun détail, même sur les simples circonstances des faits. « Nous n’avons pas pu identifier les victimes puisque c’est la police qui se charge de l’enquête», souligne la gendarmerie nationale. A en croire les témoignages de nos collègues, les artisans sont originaires de Fianarantsoa. Une foule, brûlant de curiosité, a accouru vers Ampamakia pour observer ce qui se passait. Aucune arrestation n’a toujours été signalée jusque dans la soirée d’hier.
Plus récente Plus ancienne