Hier à Anosy, la brigade criminelle a fait des révélations surprenantes sur l’attaque armée du 31 janvier à Tanjombato, coûtant la vie à Irfane Daya de Géant du Meuble. Une affaire criminelle pleine d’étonnants rebondissements a été dénouée par une équipe de fins enquêteurs de la police, hier, à Anosy. Il s’agit de la fusillade survenue devant l’Ostie de Tanjombato, fin janvier, tuant Irfane Daya et blessant gravement son frère. Tous les deux appartiennent à la famille indienne, propriétaire de Géant du Meuble. L’arme utilisée par la bande n’a pu toujours être récupérée. Au bout de cinq mois d’investigation, le commissaire principal de police Seraly Hercule, chef de service central des affaires criminelles (SCAC) et son collègue de la brigade criminelle de troisième section (BC3) ont finalement révélé que le cerveau de cette opération n’était autre qu’un des employés chez les victimes. « Il avait fourni des renseignements au gang, comme quoi les cibles transportent de pactole quand elles rentrent. Un mois après l’attaque, il a été renvoyé pour vol. Maintenant, il figure parmi les personnes arrêtées pour cette tentative de braquage suivie de meurtre », explique le commissaire. Hier, six hommes dont cinq auteurs principaux de l’exécution ont été présentés à la presse. Un d’eux, le premier à se faire cueillir deux mois et demi après le crime, soit le 12 avril, du côté de Tanjombato, a dû être extrait de la prison pour une confrontation. Après avoir été interrogés de nouveau par les juges d’instruction, ils ont tous été incarcérés à la maison de force de Tsiafahy. Deux militaires épinglés « Les circonstances de leur interpellation pendant deux jours, vers la fin du mois de juin, dans la ville restent confidentielles. Seulement, ils ont été retracés à travers leurs appels, à part les renseignements livrés par des personnes dignes de foi. Le premier a été piégé chez lui », confie le chef SCAC. Selon lui, un militaire en service, un autre déjà révoqué et deux civils récidivistes du meurtre et du vol à main armée sont les quatre des cinq véritables auteurs. Au fil de l’interrogatoire à la police, ils ont reconnu l’acte. L’autre a, pour sa part, nié ses inculpations. Or, ses coéquipiers ont bel et bien confirmé sa participation, d’après les enquêteurs. La majorité d’entre eux ont déjà eu un antécédent judiciaire. Pour cette fois, ils ont visé, suivant les indications de leur informateur, le certain fonds enfermé dans la malle de la voiture d’Irfane. Or, ce dernier et son frère suivis depuis Ankadimbahoaka ne se sont pas arrêtés face au gang à moto qui les a barrés la route près du portail de l’Ostie. Sur le moment, un coup de feu tiré par un des malfaiteurs a touché ce jeune indien. Il a encore réussi à conduire leur véhicule jusqu’aux locaux de Géant du Meuble à proximité avant de rendre l’âme.
Hier à Anosy, la brigade criminelle a fait des révélations surprenantes sur l’attaque armée du 31 janvier à Tanjombato, coûtant la vie à Irfane Daya de Géant du Meuble. Une affaire criminelle pleine d’étonnants rebondissements a été dénouée par une équipe de fins enquêteurs de la police, hier, à Anosy. Il s’agit de la fusillade survenue devant l’Ostie de Tanjombato, fin janvier, tuant Irfane Daya et blessant gravement son frère. Tous les deux appartiennent à la famille indienne, propriétaire de Géant du Meuble. L’arme utilisée par la bande n’a pu toujours être récupérée. Au bout de cinq mois d’investigation, le commissaire principal de police Seraly Hercule, chef de service central des affaires criminelles (SCAC) et son collègue de la brigade criminelle de troisième section (BC3) ont finalement révélé que le cerveau de cette opération n’était autre qu’un des employés chez les victimes. « Il avait fourni des renseignements au gang, comme quoi les cibles transportent de pactole quand elles rentrent. Un mois après l’attaque, il a été renvoyé pour vol. Maintenant, il figure parmi les personnes arrêtées pour cette tentative de braquage suivie de meurtre », explique le commissaire. Hier, six hommes dont cinq auteurs principaux de l’exécution ont été présentés à la presse. Un d’eux, le premier à se faire cueillir deux mois et demi après le crime, soit le 12 avril, du côté de Tanjombato, a dû être extrait de la prison pour une confrontation. Après avoir été interrogés de nouveau par les juges d’instruction, ils ont tous été incarcérés à la maison de force de Tsiafahy. Deux militaires épinglés « Les circonstances de leur interpellation pendant deux jours, vers la fin du mois de juin, dans la ville restent confidentielles. Seulement, ils ont été retracés à travers leurs appels, à part les renseignements livrés par des personnes dignes de foi. Le premier a été piégé chez lui », confie le chef SCAC. Selon lui, un militaire en service, un autre déjà révoqué et deux civils récidivistes du meurtre et du vol à main armée sont les quatre des cinq véritables auteurs. Au fil de l’interrogatoire à la police, ils ont reconnu l’acte. L’autre a, pour sa part, nié ses inculpations. Or, ses coéquipiers ont bel et bien confirmé sa participation, d’après les enquêteurs. La majorité d’entre eux ont déjà eu un antécédent judiciaire. Pour cette fois, ils ont visé, suivant les indications de leur informateur, le certain fonds enfermé dans la malle de la voiture d’Irfane. Or, ce dernier et son frère suivis depuis Ankadimbahoaka ne se sont pas arrêtés face au gang à moto qui les a barrés la route près du portail de l’Ostie. Sur le moment, un coup de feu tiré par un des malfaiteurs a touché ce jeune indien. Il a encore réussi à conduire leur véhicule jusqu’aux locaux de Géant du Meuble à proximité avant de rendre l’âme.