Se voulant rassurant, le grand argentier de l’État affirme que la présidentielle ne souffrira pas d’insuffisance budgétaire. L’État est prêt affirme-t-elle, même pour la rallonge requise par la Ceni. Impérativement. Face à la presse hier, Vonintsalama Andriambololona, ministre des Finances et du budget, répond aux incertitudes quant à une éventuelle insuffisance de l’allocation étatique dans le financement du processus électoral. La membre du gouvernement se veut rassurante quant au fait que c’est une enveloppe complète que l’État octroiera à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). « Les élections sont les priorités de ce gouvernement. Elles disposeront impérativement des financements nécessaires pour permettre la transparence, la crédibilité du vote et pour que les résultats soient acceptés de tous », déclare le grand argentier de l’État. La loi de finances initiale prévoit une enveloppe de 40 milliards d’ariary pour la présidentielle, suffrage prévu cette année. Un montant que maintient la loi de finances rectificative, votée par le Parlement durant la dernière session ordinaire. Une situation qui inquiète les observateurs, vu que la Ceni indique certaines innovations imposées par le nouveau cadre juridique des élections qui implique une augmentation des coûts prévus au départ. Dans une interview accordée à l’Hebdo de Madagascar vendredi, maître Hery Rakotomanana, président de la Commission électorale, évalue le gap à combler à 17 milliards d’ariary. Un surcoût, notamment dû à l’augmentation du nombre de bureaux de vote, explique-t-il. La loi organique sur le régime général des élections et des référendums fixe le nombre maximum d’électeurs par bureau de vote à sept-cent. De vingt mille, le nombre de bureaux de vote passe à près de vingt-cinq mille. La somme en plus demandée par la Ceni concerne surtout la prise en charge des cinq membres de chaque nouveau bureau de vote à multiplier par cinq mille, déclare à l’Hebdo de Madagascar maître Rakotomanana. À part l’indemnisation des membres de ces nouveaux bureaux de vote, le jour du scrutin, il y a également le coût de leur formation, ajoute le président de la Ceni. « Provision » « Ainsi, il faut, aussi, assurer les frais de déplacement de ces personnes », indique-t-il. D’autres dépenses seraient par ailleurs à prévoir. « Nous allons organiser des élections. L’argent nécessaire sera impérativement au complet », affirme la ministre Andriambololona, pour rassurer l’opinion publique sur la contribution étatique. « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir, l’État est fin prêt pour le financement des élections. Il y a juste eu un moment d’attente, parce qu’il fallait qu’on voie avec la Ceni les raisons pour lesquelles elle demande une rallonge budgétaire », ajoute le grand argentier de l’État. À entendre la ministre des Finances et du budget, même la rallonge requise par la Ceni serait déjà prête, et n’attendrait plus que des modalités techniques pour être ajoutée au budget initial de 40 milliards d’ariary. Alors que la loi de finances rectificative ne prévoit pas plus d’argent pour les élections, la ministre soutient que lorsque cela est nécessaire, il y a toujours un moyen de combler les gaps. Pour éclairer les journalistes, la ministre Andriambololona indique que dans le budget il y a toujours une provision prévue pour être utilisée en cas d’imprévu. Ces sont des provisions qui seront utilisées. Il faudra juste quelques aménagements techniques. La membre du gouvernement estime toutefois, qu’il n’est pas nécessaire d’entrer dans les détails de ces procédures techniques, insistant juste sur le fait que les élections seront impérativement financées comme il se doit. Pour ce qui est de la contribution internationale dans le basket fund du projet de Soutien au cycle électoral à Madagascar (SACEM), des efforts sont encore à faire pour combler les 12 millions de dollars annoncés.
Se voulant rassurant, le grand argentier de l’État affirme que la présidentielle ne souffrira pas d’insuffisance budgétaire. L’État est prêt affirme-t-elle, même pour la rallonge requise par la Ceni. Impérativement. Face à la presse hier, Vonintsalama Andriambololona, ministre des Finances et du budget, répond aux incertitudes quant à une éventuelle insuffisance de l’allocation étatique dans le financement du processus électoral. La membre du gouvernement se veut rassurante quant au fait que c’est une enveloppe complète que l’État octroiera à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). « Les élections sont les priorités de ce gouvernement. Elles disposeront impérativement des financements nécessaires pour permettre la transparence, la crédibilité du vote et pour que les résultats soient acceptés de tous », déclare le grand argentier de l’État. La loi de finances initiale prévoit une enveloppe de 40 milliards d’ariary pour la présidentielle, suffrage prévu cette année. Un montant que maintient la loi de finances rectificative, votée par le Parlement durant la dernière session ordinaire. Une situation qui inquiète les observateurs, vu que la Ceni indique certaines innovations imposées par le nouveau cadre juridique des élections qui implique une augmentation des coûts prévus au départ. Dans une interview accordée à l’Hebdo de Madagascar vendredi, maître Hery Rakotomanana, président de la Commission électorale, évalue le gap à combler à 17 milliards d’ariary. Un surcoût, notamment dû à l’augmentation du nombre de bureaux de vote, explique-t-il. La loi organique sur le régime général des élections et des référendums fixe le nombre maximum d’électeurs par bureau de vote à sept-cent. De vingt mille, le nombre de bureaux de vote passe à près de vingt-cinq mille. La somme en plus demandée par la Ceni concerne surtout la prise en charge des cinq membres de chaque nouveau bureau de vote à multiplier par cinq mille, déclare à l’Hebdo de Madagascar maître Rakotomanana. À part l’indemnisation des membres de ces nouveaux bureaux de vote, le jour du scrutin, il y a également le coût de leur formation, ajoute le président de la Ceni. « Provision » « Ainsi, il faut, aussi, assurer les frais de déplacement de ces personnes », indique-t-il. D’autres dépenses seraient par ailleurs à prévoir. « Nous allons organiser des élections. L’argent nécessaire sera impérativement au complet », affirme la ministre Andriambololona, pour rassurer l’opinion publique sur la contribution étatique. « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir, l’État est fin prêt pour le financement des élections. Il y a juste eu un moment d’attente, parce qu’il fallait qu’on voie avec la Ceni les raisons pour lesquelles elle demande une rallonge budgétaire », ajoute le grand argentier de l’État. À entendre la ministre des Finances et du budget, même la rallonge requise par la Ceni serait déjà prête, et n’attendrait plus que des modalités techniques pour être ajoutée au budget initial de 40 milliards d’ariary. Alors que la loi de finances rectificative ne prévoit pas plus d’argent pour les élections, la ministre soutient que lorsque cela est nécessaire, il y a toujours un moyen de combler les gaps. Pour éclairer les journalistes, la ministre Andriambololona indique que dans le budget il y a toujours une provision prévue pour être utilisée en cas d’imprévu. Ces sont des provisions qui seront utilisées. Il faudra juste quelques aménagements techniques. La membre du gouvernement estime toutefois, qu’il n’est pas nécessaire d’entrer dans les détails de ces procédures techniques, insistant juste sur le fait que les élections seront impérativement financées comme il se doit. Pour ce qui est de la contribution internationale dans le basket fund du projet de Soutien au cycle électoral à Madagascar (SACEM), des efforts sont encore à faire pour combler les 12 millions de dollars annoncés.