Non rapatriement de devises - Vingt-six entreprises dans le collimateur de la Justice


L’équivalent en devise de milliers de milliards ariary est en jeu. En tout, selon les informations recueillies auprès du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, vingt-six sociétés exportatrices d'or sont dans le collimateur de la Justice. Mercredi, deux gérants de deux sociétés d’exportation d’or ont été présentés au parquet du PAC. Tous deux sont, notamment, accusés de non rapatriement de devises. L’un des deux accusés a été placé en détention préventive et l’autre sous contrôle judiciaire. Au total, six gérants d’entreprises exportateurs d’or ont été traduits devant le Pôle anticorruption, jusqu’ici. À l’issue d’une réunion, hier, le PAC et le trésor public ont décidé de proposer une alternative aux opérateurs aurifères accusés de ne pas avoir rapatrié les devises, bénéfices de leurs activités d’exportation. « La proposition est de payer la totalité des devises non rapatriées, contre la cessation des poursuites judiciaires ». Le non rapatriement de devises est un délit sanctionné par des dispositions de la loi portant code de change.
Plus récente Plus ancienne