Épidémie de coronavirus - Le virus reste actif


L’épidémie à coronavirus n’est pas encore terminée. Il continue à faire de nouvelles victimes. Alors que la vie reprend son cours, le virus de Covid-19 reste actif. Soixante neuf personnes ont, encore, contracté le virus, selon le bilan épidémiologique du 2 juin. Quarante-cinq d’entre elles se trouvent dans la région d’Analamanga. Les vingt-quatre se répartissent dans onze autres régions : Matsiatra Ambony, Alaotra Mangoro, Boeny, Vatovavy Fitovinany, Ihorombe, Menabe, Melaky, Sofia, Betsi­boka, Androy, Bongolava. Le fait qu’il y a encore plusieurs personnes nouvellement infectées n’est pas bon signe, en cette période hivernale. L’hiver est la période propice à la propagation des maladies virales, comme le coronavirus. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un malade contamine, en moyenne, trois personnes autour de lui. Une nouvelle étude américaine a, même, sorti un taux de transmission plus élevé. Une personne contaminée va infecter 5,7 personnes, selon les résultats de cette étude. Les chiffres sur la Covid-19 n’ont pas augmenté, pour le moment, même si la baisse des températures se fait déjà ressentir. Optimistes À part le froid, d’autres facteurs risqueront d’aggraver à nouveau la propagation du virus, à savoir, la reprise des cours dans les établissements scolaires et universitaires, la réouverture des églises, la reprise des transports régionaux et nationaux. Le respect des gestes barrières laisse à désirer dans ces endroits. Le non port de masque, le non respect de la distanciation physique de un mètre, le non lavage des mains, favorisent, pourtant, la transmission du virus. « Certes, le froid est favorable à la propagation des maladies virales. Mais nous avons vu qu’à Mahajanga ou au Brésil, il fait chaud, mais cela n’a pas empêché le virus de se répandre dans ces endroits. La propagation ou non de ce virus dépendra, surtout, du comportement de chacun. Si les gestes barrières sont respectées, le risque s’amenuise. Il faudra, en plus, bien aéré la salle », explique le Dr Jaurès Rabe­manantena, consultant en vaccination, épidémiologiste et analyste biostatisticien. D’autres médecins sont plus optimistes. « Tant que la frontière internationale reste fermée, l’épidémie se calmera. C’est le nouveau variant qui est dangereux », indique une autre source. Mais jusqu’à quand la frontière restera-t-elle fermée ? Surtout que notre compagnie aérienne est à l’agonie. Un taux de couverture vaccinale élevé pourrait nous exempter d’une nouvelle épidémie meurtrière, car il y aura moins de forme grave. Pourtant, à peine si 0,1% de la population est vaccinée. Pour le moment, le coronavirus continue à tuer. Quatre sont morts, dernièrement, portant à huit cent cinquante les victimes de la maladie, depuis 2020. Cent quarante cas graves sont toujours hospitalisés.
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