La compagnie malgache d’exploitation de chromite est à genoux. Hormis le problème politico-économique de Kraoma dans lequel elle s’engouffre depuis 2017, la précarité touche les quelques trois cent salariés à Brieville, district de Tsaratanàna, région Betsiboka. Dispensés de salaires depuis le mois de décembre, ils continuent de clamer la considération de leur cas. Il n’y a plus de prise en charge sociale en bonne e t due forme, il n’y a pas d’électricité alors que Brieville est située dans une localité enclavée, non loin du fief des bandits de grand chemin. La situation sociale de la société est telle que sept salariés sont indiqués décédés depuis le mois de janvier. « Sept de nos collègues de travail ont trouvé la mort faute de disponibilité de médicaments dans notre dispensaire » explique un salarié. Ils sont pour la plupart victimes de paludisme et de forte fièvre. « Il n’a pas été possible de rapatrier les corps de certains défunts à leur lieu d’origine faute de moyens financiers » explique encore un autre interlocuteur. La désolation s’amplifie chez les salariés qui sont obligés de vendre leurs biens à des prix dérisoires au marché de Brieville pour subsister.
La compagnie malgache d’exploitation de chromite est à genoux. Hormis le problème politico-économique de Kraoma dans lequel elle s’engouffre depuis 2017, la précarité touche les quelques trois cent salariés à Brieville, district de Tsaratanàna, région Betsiboka. Dispensés de salaires depuis le mois de décembre, ils continuent de clamer la considération de leur cas. Il n’y a plus de prise en charge sociale en bonne e t due forme, il n’y a pas d’électricité alors que Brieville est située dans une localité enclavée, non loin du fief des bandits de grand chemin. La situation sociale de la société est telle que sept salariés sont indiqués décédés depuis le mois de janvier. « Sept de nos collègues de travail ont trouvé la mort faute de disponibilité de médicaments dans notre dispensaire » explique un salarié. Ils sont pour la plupart victimes de paludisme et de forte fièvre. « Il n’a pas été possible de rapatrier les corps de certains défunts à leur lieu d’origine faute de moyens financiers » explique encore un autre interlocuteur. La désolation s’amplifie chez les salariés qui sont obligés de vendre leurs biens à des prix dérisoires au marché de Brieville pour subsister.