Épidémie - La SMMC de Toamasina s’équipe


Dispositif important. La société de Manutention des marchandises conventionnelles (SMMC) sort les meilleurs équipements pour faire face à la propagation du coronavirus. Assurant les services logistiques de chargement, de déchargement et de traitement des marchandises conventionnelles (non conteneurisées) importées et exportées, au port de Toamasina, la SMMC continue de travailler malgré la pandémie. Le directeur général de cette société d’Entât, Niriko Rosalien Tsirenge, fait ainsi remarquer une prise d’engagement fort dans la lutte contre le virus qui sévit particulièrement à Toamasina. « Tous les sites de la SMMC tels que le « building operation », le bureau trafic des véhicules, le site Lohavanona renfermant les équipements de maintenance, le magasin ainsi que la zone de dépotage, font l’objet de désinfection régulière », explique-t-il d’emblée. Sept tunnels désinfectant sont érigés un peu partout dans l’enceinte. Viennent s’ajouter à tout ce dispositif, les thermomètres à infrarouge à chaque entrée des bureaux. Sans oublier les équipements de protection individuelle (EPI), le port de masque, ou encore le lavage des mains étant déjà obligatoires pour les quelque cinq cent trente travailleurs de la SMMC. «  En ce qui concerne les horaires de travail, ceux qui sont dans l’administration travaillent en demi-journée conformément aux règles établies par le ministère du Transport. Quant à ceux qui sont dans l’opération portuaire, ils effectuent un shift normal », ajoute le directeur général. Le Tambavy CVO a été distribué aux employés sans aucune obligation d’en prendre, précise-t-on. À sa prise de fonction en août 2018, Niriko Rosalien Tsirenge a promis des innovations. La mise en place de norme ISO, la recherche d’une nouvelle frange de clientèle, de la motivation pour le personnel, ou encore le renforcement de capacité périodique des employés avec les outils de la mondialisation ont, entre autres, été annoncés. Le traitement de quarante véhicules par heure a été déjà constaté l’année passée, quelque quatre cent mille tonnes de marchandises traitées (chargées et déchargées) en un an, figurent également parmi les résultats communiqués. Mais cette année, les initiatives et les réalisations se retrouvent confrontées aux impacts de la pandémie. Le flux a diminué. Les près de 60 milliards ariary de recettes annuelles au minimum attendues sont loin du compte. « Nous sommes à une moyenne de la moitié de nos recettes mensuelles car les opérations ont diminué de moitié », précise le directeur général. La pandémie a coupé court à l’élan de progression.
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