Contestation des résultats - Christian Ntsay insiste sur la voie légale


Recours à la légalité. Tel est l’ordre donné par Christian Ntsay, Premier ministre, à l’endroit des candidats malheureux lors des dernières législatives. En marge de la visite de courtoisie des représentants du Fonds monétaire international (FMI), hier à Mahazo­arivo, le chef du gouvernement renforce sa position face à la vague de contestation survenue après le scrutin du 27 mai. « La loi dispose de voies de recours. Les plaintes et les contestations doivent être déposées auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC) avec les preuves y afférentes », précise-t-il. Au fur et à mesure de l’évolution des tendances des résultats des élections législatives, des candidats dénoncent des irrégularités. Les réactions sont plus ou moins violentes dans certaines localités. Telles sont entre autres les cas dans les circonscriptions de Toliara II, de Maroan­tsetra, d’Ambositra, de Bealanana ou de Fandriana. Des candidats n’ont pas attendu les deux jours après la publication officielle des résultats provisoires par la Commis­sion électorale nationale indépendante (CENI) pour contester les résultats. « Nous devrions faire confiance à la HCC. Nous croyons que les hauts conseillers vont considérer toutes les plaintes et vont prendre des décisions conforme aux textes en vigueur », poursuit le Premier ministre. Des journées intenses attendent ainsi la HCC d’autant que les candidats malheureux ne vont pas croiser les bras. Outre la vérification des procès-verbaux, les juges constitutionnels doivent également traiter les requêtes déposées. Selon la loi organique relative à l’élection des députés de l’Assemblée nationale, la HCC procède à la proclamation officielle des résultats seize jours après la publication des résultats provisoires.  
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