L’imprimerie nationale craint une déconsidération


Jean Angelson Randriam­boavonjy, directeur général de l’Imprimerie Nationale ne s’est pas retenu pour dénoncer ce qu’il estime être une déconsidération de son établissement. « L’État délègue progressivement nos tâches à d’autres services. En guise d’exemple, on ne se charge plus de l’impression des permis de conduire biométrique ou encore de la carte carburant, alors que l’on détient les meilleurs matériels d’impression pour réaliser ces travaux », déplore ce premier responsable de l’Imprimerie Nationale, hier, à Ambatomena. Il a, également, noté que l’État leur devait des centaines de millions, actuellement, et que le bon fonctionnement de la société dépend du paiement de ce qui lui est dû. Velléités de destruction Jean Angelson Randriam­boavonjy craint pour l’avenir de l’établissement qu’il dirige. « Avec les employés, on soupçonne des velléités de détruire cette société car ce n’est pas la première fois que ce bruit court. Pourtant, l’Imprimerie nationale est l’un des maillons forts de l’administration publique », poursuit-il. Les enquêtes, sur l’origine de l’incendie qui s’est produit dans une partie de l’enceinte de l’Imprimerie Nationale dans la nuit du mardi, se poursuivent actuellement. « Attendons le rapport d’expertise de la société JIRAMA et de la brigade criminelle pour déceler les sources de l’incendie », martèle Jean Angelson Randriam­boavonjy. Maîtrisés à temps, les feux n’ont pas provoqué de dégâts majeurs au niveau de la société. « L’incendie s’est produit dans un magasin d’assemblage. Ainsi, un instrument d’assemblage y a pris feu, ainsi que des produits non finis. L’incendie ne nous a pas empêchés d’effectuer nos tâches journalières », termine-t-il. Miangaly Ralitera
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